Akwell ne vit pas dans un 9m² avec 15 gosses et une tante à la Nafissatou Dialo. Pire, il vit dans le gatinais, et sa tante suce des noeuds sur le parking du Leclerc tard le soir. Quant à Vincent, il est ch’timi donc il ne peut pas être riche.
Vincent n’a jamais étalé sa culture avec Berlioz et Chopin, par contre il ne se prive jamais pour se moquer des noirs.
Akwell ne tombe pas des nues devant une baignoire. Il a déjà pris un bain une fois. En 88.
Akwell ne s’est jamais amusé à verser du thé bouillant sur les jambes amorphes de Vincent. Il a ainsi appris qu’il ne savait pas rire du handicap. Par contre, lui briser les roupettes à coups de clé à molette ça le fait marrer.
Akwell a immédiatement mis les bas de contention à Vincent et sans moufter. C’est Vincent qui a les fafs, c’est lui qui s’exécute, c’est quoi cette fatwa de refuser d’enfiler des bas ? C’est pas Charlie Hebdo ici.
Akwell n’a jamais confondu du shampooing avec de la lotion pour les pieds. Normal, il n’est ni originaire du Sénégal, ni en rade de chromosomes.
Vincent n’a jamais eu besoin qu’on le foute dans une camionnette à la manière d’un canasson, non il préfère qu’on prenne la sportive, il a des goûts de luxe. Par contre le noir, hop dans le coffre. Question d’éthique.
Akwell prend du plaisir à insulter les voisins de Patrick Juvet et à les brutaliser. Et même si un arabe a peu de chance de ressembler à Patrick Juvet, il ne se formalise pas sur ces détails.
Si Akwell a un jour le malheur de draguer une rouquine, jamais il ne lui proposera un bain. Un sac plastique plutôt. Ou une cagoule. Et ensuite seulement l’anal prolapse.
Vincent vit avec le remords des cinq fausses couches de sa défunte femme. Elle l’avait pourtant prévenu que le gamin allait clamser avec ses fistfucks à répétition. Pour le consoler, Akwell lui a revendu un dose de shit. Aiiight.
Quand Akwell commande des putes pour Vincent, il fait directement appel au Palais du Mahjong. Par contre, les massages de lobes ça va deux minutes, une bonne grosse pipe y a que ça de vrai.
Akwell ne s’est jamais mis à la peinture. C’est pas en passant sa journée à torcher des culs qu’il allait devenir Van Gogh.
Quand Vincent dictait des alexandrins pour ses correspondances destination les bordels de Bangkok, Akwell se taisait et attendait sagement que “l’angelus” finisse de lui en mettre plein l’a...
Akwell a beau être pauvre il est pas con au point de confondre Beethoven avec la musique du Pôle Emploi. Par contre il est pauvre au point de préférer Keen’v à Earth wind and fire.
Vincent n’a pas d’enfants. Dieu et Durex l’en préservent. Mais pour sûr, s’il a une gamine, il lui donnera des conseils pour bien se foutre en l’air. Le Doliprane, les dragées Fucca et le Guronzan c’est pour les abruties.
Lorsque Vincent a rencard avec une milf, Akwell ne l’aide pas à choisir entre le foulard ou le bérêt. C’est kippah, deux boîtes de capote et fissa.
Vincent n’a pas de jet privé, mais pour ses voyages il choisit EasyJet et la Grèce. C’est pas très loin, et il a assez un livret A plus rempli que leur.
Vincent n’aime pas trop le parapente, il préfère les sports d’équipe, comme les échecs.
Enfin, lorsque Akwell conduit Vincent tout droit vers le happy end, direction Dunkerque sur l’A1 et pause pipi après le péage d’Amblainville, Vincent se doute qu’il se trame une fin d’histoire heureuse, il se traîne en fauteuil roulant dans un film français depuis 1h40 quand même. Il se fait ainsi moins con qu’il ne l’est et la joue beau gosse t’as vu pour son rendez-vous galant et le générique de fin.
Et sinon, quelqu’un sait pourquoi le film s’appelle Intouchables ? Parce que nous, non.
Ben moi j'ai bien aimé le film.Même si c'est encore l'exploitation du "blanc vs noir" "riche vs pauvre" , et qu'ils ont pas pu s'empêcher de dire que dans le nord, on a pas de dents.
RépondreSupprimerBon c'est vrai, avec le froid polaire, nos dents tombent, et on boit de l'alcool régulièrement pour désinfecter...
La bise à vos pères
Moi aussi j'ai bien aimé le film. Et les blagues sont pas mal j'ai trouvé.
RépondreSupprimerPour un film français, j'ai trouvé ça bien!!
Par contre, même interrogation que vous concernant le titre...
Ben c'est leur amitié qui les rend intouchables. Driss, face à sa situation familiale et sociale, le tétra, face à la pitié que les autres éprouvent pour lui. Le vrai tetra qui a inspiré le film disait que c'était vraiment un bon titre car il disait qu'il était vraiment intouchable grâce à cette amitié.
RépondreSupprimerRavie de vous avoir instruits bande de ploucs, vous avez même pas eu la dextérité de tapoter vot' clavier pour chercher.
La bise à vos frères
C'est un point de vue qui se comprend même si je le partage pas. Merci de votre passage sur mon blog. Le design du vôtre est très réussi.
RépondreSupprimerMouais... Vous crachez sur Intouchables et vous encensez Polisse. Finalement, vous puez le consensuel facile qui se la joue. C'est triste, je vous aimais bien (enfin pas Vincent, les autres ça va)...
RépondreSupprimerTu aurais préféré qu'on encense intouchables ? Sois sérieuse deux minutes. Comment aurions nous pu aimer un film qui pue autant la démagogie?
RépondreSupprimerHum que c'est bon de lire une son de cloche différent de temps en temps. Enfin, par cloche je parle de Vincent bien entendu... ^^
RépondreSupprimerExagération folle. Vous enfoncez un film qui, a défaut d’être français, apporte de l'émotion au spectateur. Rire et larmes sont bien au rendez-vous avec des jeux d'acteurs plutôt bons.
RépondreSupprimerBen pour une fois, pas d'accord avec vous les Prophètes. Démagogue le film ? Oui, et alors ? Il arrondit les angles et reprend les mêmes clichés que d'habitude ? Évidemment. Mais c'est fait intelligemment (pour une fois, et pour un film français) et on passe un bon moment.
RépondreSupprimerDommage de cracher dessus juste pour dire de pas faire pareil que les autres.
Ciao les clochards.
Pourquoi ça s'appelle Intouchables ? Parce que les handicapés, les blacks de la cité, l'amitité contre la thune sont des sujets Intouchables et des formules magiques au box-office.
RépondreSupprimerLe film est mille fois meilleur que Polisse. Lui, au moins, fait attention à ne pas trop bouger la caméra...
"Lui, au moins, fait attention à ne pas trop bouger la caméra... "
RépondreSupprimerSérieusement ?
Pour ce qui est du rapport entre le titre et le film en lui-même, laissez le littéraire qui sommeille en vous s'emparer de votre esprit, ne serait-ce que quelques instant. Laissez-vous submerger par le langage et ce qu'il vous évoquera,insufflera, (certes, à cette heure-ci, ça marche encore mieux). Le titre fait dans le lyrique, c'est tout. Une touche de poésie dans ce monde de brutes, c'est pas du luxe, de temps à autres.
RépondreSupprimerLa touche de poésie, Ségo, elle aurait un rapport avec la population indienne qui vit et meurt dans la fange ? Illumine moi la lanterne.
RépondreSupprimerA moins que je ne me sois trompée de film, le scénario n'était pas fondé sur la population indienne mais sur la relation improbable qui a uni deux personnes aux origines complètement opposées, et malgré toutes leurs différences. Il faut arrêter de vouloir toujours interpréter au 400ème degré et parfois se contenter de ce que le film nous laisse comprendre, sans prétention aucune.
RépondreSupprimerVous vous êtes mis à 2 pour pondre ça ? Pas très inspirés, les gars... ça casse pas cinq roues à un fauteuil roulant...
RépondreSupprimerJe viens de découvrir ce blog, et je dois avouer que l'article sur Twilight m'a fait hurler de rire. Mais plus je lis vos critiques, moins je rie. Le but premier de ce blog n'est pas de donner une critique des derniers films, mais de descendre un à un les scénarios que vous n'avez malheureusement pas pu pondre vous-même.
RépondreSupprimerDommage, j'aimais bien ce côté arrogant.
Au pire vous serez bon à remplacer Zemmour chez Ruquier.
Que vos foudres s'abattent sur moi.
c'était censé être drôle votre critique ?
RépondreSupprimerDe vos avis je me branle, mais vos textes sont joussifs !
RépondreSupprimerLe intouchable vous savez pas d'où ça viens ?
RépondreSupprimerC'est un parallèle avec la classe des intouchables en indes qui sont considérés comme des parias de la société, à l'instar de nos handicapés qu'on n'ose même pas regarder.
Nan, nous ne savions pas. Faut dire que depuis tout petit, ma culture ne s'est fait qu'à partir des œuvres littéraires de Picsou Mag et de l'élève Ducobu.
RépondreSupprimerOui
RépondreSupprimer"Comment aurions nous pu aimer un film qui pue autant la démagogie?"
RépondreSupprimerje pense que c'est clair...
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