13 nov. 2013

CARTEL FEAT. BOOBA

Cartel, la nouvelle dope de Ridley Scott, est signé de la plume du Prix Pullitzer Cormac McCarthy. Vraiment ? J’ai analysé l’truc, c’est paraphé Booba sur chaque page. Démonstration, argumentaire, c’est ti-par les écoliers, Vinz bulldozer de gros Saint-Cyr, Vinz boule-doseur dans le khâgne game. Extrait de Khâgne City Bang, mon nouvel skeud de rap conscient KESKIYAAA.
Cartel est pris qui croyait prendre
Michael Fassbender, avocat le jour, chaud lapin la nuit, est en iench sur sa go, la miss Penelopé.  
Elle a cul d'jument, j'la veux
J'vais lui mettre doucement, au calme
Bang bang dans sa schneck'zer, étincelles dans sa rondelle
Par avidité, Michael cherche à s’insérer dans le biz de drogue comme dans la chatte à sa tchoin. Il franchit le mauvais côté du Rio Grande en s’associant au plus mauvais srab qui soit, Javier Bardem, un truand chéper, manipulé par Cameron Diaz qui tire les ficelles du futur jeu de massacre. Toutes les ficelles, string compris. Malgré les mises en garde du mystérieux intermédiaire Brad Pitt, l’avocat prend conscience, une fois pris dans l’engrenage, qu’il n’a pas les ye-kou pour survivre dans l'game. 
Fais pas d’bizz avec mes négros si tu peux pas les yép
Ma force de frappe est militaire tu parles en coup d’tête balayette
Si tu l’es ap joue pas le gangster dans la street fallait y être
Parsemé de dialogues noirs et désespérés, Cartel, cousin vénéneux de Cogan : killing them softly, balance ses scènes chocs comme des coups d’opinel. Si les décès sont de type vener, une scène de uc’ l’est tout particulièrement : Cameron Diaz décide de littéralement baiser une Ferrari à coups de vagin frotté sur le pare-brise. La meuf a l’Eléphant bleu dans le bas-ventre, tout Bangbros s’incline. 
J'lui ai mis dans l'cul si profond qu'elle veut pas m'lâcher
J'voulais juste ton fion, toi et moi baby ça n'peut pas marcher
J’ai une bad bitch sur ma bite'zère
Cartel brille au second rang qui s’éclipse au premier VOLTAIRE MA GUEULE !!
Sous l’influence de McCarthy, Ridley Scott réalise un anti-film hollywoodien, aussi sec et désarticulé qu’un gringo macchabée. La réussite du film provient de là où il échoue : en sacrifiant le rythme et le suspens, Cartel est une frappe chirurgicale, une descente aux enfers clinique. Aux States, on a parlé d’un suicide commercial, c’est dire. 
J’ai jamais été suicidaire même avec rien dans l’frigidaire
J’préfère niquer des mères sur l’rainté mode paramilitaire
*  *  *
NOTE : 3 / 5
Je donne une note de 3 Bakel City Cartel, Couilles-de-Bois en porte-jarretelles sur 5 à Cartel (The counselor).


Les 3 commentaires idiots

  1. 0 pour Gravity, 3 pour cette daube prétentieuse qui tourne à vide, au casting bling-bling qui est là uniquement pour se la jouer, bravo les gars, continuez comme ça surtout.

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  2. @ Anonyme : t'inquiète fdp on lâche rien, on attend que Jean Reno sorte son nouveau film pour inventer la note de 6 / 5.

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  3. J'ai pleuré de rire devant ta trikite (et non pas devant ta trique), mais ce film est un navet qui a misé sur le choc pour masquer l'absence de scénar.
    Crois-moi ça me fait pas plaiz d'être d'accord avec un banal Anonyme mais je commence aussi à me poser des questions sur votre système de notation (cf majordome vs ça)...

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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.