21 août 2011

LES SCHTROUMPFS DANS TON CUL HIHIHI

Hey, aujourd'hui je vais te raconter la fois où je suis allé voir Les Schtroumpfs au cinéma. Si tu lis ASBAF c'est que tu fais un peu partie de l'élite, tu sais de quoi je parle, bien que tu ne sois probablement qu'un pauvre connard de trente piges ou une tanche de lycéenne, mais moi je m'en fous, je t'aime bien quand même. En revanche, si t'es tombé ici en tapant "porno singe" sur google, que t'as moins de seize ans, vis dans une commode et que ta passion consiste à guetter chaque lundi l'arrivée de Pétanque Magazine, tu ne sais peut-être pas que les schtroumpfs sont de petits êtres bleus à chapeaux blancs qui vivent parmi les champignons aussi paisiblement que ta sœur vit au milieu de ses mycoses purulentes. Aussi, si tu as effectivement moins de seize ans, casse-toi de mon site.
Les Schtroumpfs 3D. T'as peut-être eu le malheur de mater Les Visiteurs en Amérique ; en substance on est dans le même délire : un produit du terroir bon ou mauvais traîne son cul en Californie et se cambre à donf quand Hollyfoutre rachète les droits. Le film commence comme une histoire classique des schtroumpfs, c'est-à-dire de façon chiante. On nous présente tous les schtroumpfs possibles et comme d'hab, Gargamel (Hank Azaria dans le rôle) essaye de les tuer, en vain, alors qu'il habite à environ dix-sept mètres de leur micro-village à la con. Ca commence vraiment quand le Grand Schtroumpf et quelques autres de ses petits copains (la schtroumpfette, le téméraire, l'intello, le costaud et le maladroit) tombent sur un passage qui les téléporte tout droit aux Youhaisses, en plein New-York. Voilà. Si on voulait résumer le début, on dirait d'abord que Gargamel n'a jamais été foutu de choper ses voisins en cinquante ans de carrière, mais surtout que cette tanche vit à deux pas des Etats-Unis d'Amérique : Jean-Fion Gargamel, chômeur, laid comme un cul et vivant avec son chat, préfère consacrer l'intégralité de sa vie de merde à élaborer des plans pour choper des bonhommes bleus qui n'existent de toute façon que dans son imaginaire plutôt que d'aller sniffer de la coke sur le cul d'une mineure à Las Vegas. Bien.
Ca me paraissait un peu trop facile de taper sur Les Schtroumpfs 3D. Un peu comme tout le monde a tapé sur le film avec Bieber. Sur ASBAF, on n'aime pas trop la facilité. Les Schtroumpfs est donc un film vraiment sympa comme tout, frais et visuellement convaincant, doté d'un scénario à rebondissements. Si tant est, évidemment, que tu sois un mongolien non-voyant de cinq ans et demi. La prise de son par exemple est tout à fait réussie. Et au niveau du casting on trouve Sofia Vergara et sa doublette d'accessoires en plastoc, ce qui est forcément un plus dans les films pour enfants pervers. On regrettera peut-être les blagues scatologiques et celles relatives aux couilles d'Azraël (le chat juif) insérées toutes les cinq minutes. Même les chiards dans la salle n'ont pas ri. Ils avaient de toute façon le nez dans Sofia.
Bref. Quand j'ai vu qu'un film sur les schtroumpfs allait se faire, j'ai vu le truc se ramener à cent bornes : tous ces cons de critiques ciné de l'internet allaient forcément faire chier le monde avec des blagues en schtroumpf. J'ai pas cherché deux secondes que voici un exemple : « Ce film est une immonde schtroumpf, qui donne envie de schtroumpfer » – en large sur le site filmosphere.com. Hilarant. Il parait qu'en Bolivie, on fout en l'air des condamnés à mort en les forçant à lire filmosphere.com. Ils claquent d'ennui dans les vingt secondes. Ensuite hop, un coup dans le four à pain, on transvase le souvenir dans un bol commerce équitable et zou direction la famille. Gracias la blogosphère.
Sur ce, faut encore que je ramène la cousine de Vincent chez elle. On a le même avis sur les Schtroumpfs 3D ; elle a même trouvé le titre de mon article. Bon week-end.

Les 4 commentaires idiots

  1. Tout ce que j'ai retenu de l'article, c'est que tu cherches à tirer la cousine de Vincent...

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  2. Ca a l'air tellement naze qu'ils peuvent seulement se payer des acteurs de série pour les persos (réels).

    Et ne parlons même pas des doubleuses américaine, française et québéquoise de la schtroumpfette (un point commun : le TALENT.)

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  3. Quel manque d'inspiration
    A part aligner des jeux de mots douteux et bien gras,il ne ressort rien de cette critique. Et je dis ca alors que je trouve vos critiques plutôt bonnes habituellement.
    En même temps choisir les schtroumpfs c'était casse gueule

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  4. Je suis désolé mais l'avis de cet anonyme n'est pas loin d'être pertinent

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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.