12 sept. 2013

PETIT KFC APRES LE MAJORDOME

Le majordome, l’histoire d’un domestique noir qui a traîné son chibre surdimensionné devant 7 présidents des States successifs en leur servant le thé contre un sachet de cacahuètes. Sur l’affiche du film, en Autriche, ils l’ont sous-titré : « Le Majordome. Du singe à la Maison Blanche. »
Récit d’une ascension. Enfin, d’une ascension à l’envers : de l’arbre jusqu’au Bureau ovale.
85 ans d’Histoire, 23 cms de teub
L’acteur macaque qui joue le majordome est formidable ! Quel talent d’acteur. Déjà très bon dans Mookie aux côtés de Villeret et Cantona, Forest se positionne pour l’Oscar 2014. L’équipe du film (entièrement composée de personnes de couleur) en espère plus d’un : calmez-vous les primates, les Oscars ça s’achète pas par lots de 6, c’est pas des bananes.
Le majordome transmet un message de tolérance qui m’a particulièrement touché. Le personnage du domestique est un prisme par lequel le réal Lee Daniels raconte l’Histoire des Droits des Noirs, le combat des Black panthers pour passer du champ de coton au KFC. Martin Luther King avait un rêve : le Boxmaster, une petite frite et un Tower avec le menu étudiant.
Nigga ni soumis
Le film n’est pas dégueu, ça démarre même très bien, comme un Capra, avant de devenir un film de revendication noire particulièrement relou. RESTE TRANKIL Lee Daniels, c’est quoi ce communautarisme nègrollywoodien, c’est pas ma faute si on a fouetté tes ancêtres et encore moins de ma faute si en 2013 certains méritent encore quelques coups de martinet : j’ai planté du coton dans mon jardin, l’été prochain j’y fous Jaden Smith.
J’ai trouvé la morale du film quelque peu flagorneuse (le majordome a tellement influencé les Préz' américains que le dernier en date a noirci de peau), je préfère amplement la mienne : si l’homme descend du singe, le nègre y est resté.
*  *  *
NOTE : 2 / 5
Je donne une note de 2 danses de Carlton sur 5 à Le majordome.

Les 10 commentaires idiots

  1. Critique beaucoup trop drôle. Descendez le niveau là, j'ai l'habitude de rire sur ASBAF mais pas autant!!

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  2. Premier fois que je lis une critique aussi Raciste.
    Comment ose tu publié cela !

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  3. @ Anonyme : j'ose car je suis un mac, un être supérieur, un descendant des esclavagistes de Louisiane. KKK ma gueule.

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  4. à VINCENT: Non vile catin , tu oses parce que tu es derrière ton clavier...Les pixels te grossissent les couilles...Tellement typique...

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    1. exactement !!!! il doit baisser les yeux en permanence dans la rue ! Ce n'est pas drôle, c'est raciste et c'est lâche !

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  5. @ LE NEGRE : Tu viendras me tâter les couilles quand je t'aurais mis les chaines.

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  6. Jean François Copé17/09/2013 00:15

    Pas mal ta morale. Je t'en propose une autre ; si l'homme descend du singe, le nègre descend de l'arbre.

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  7. 2/5 t’es dur mais putain ça fait plaisir de te retrouver !
    Dernièrement j’avais un peu l’impression que tu t’étais mis à privilégier la quantité à la qualité, mais là t’envoies à nouveau du rêve : allégresse et jubilation

    Effectivement la partie finale m’a donné l’impression d’avoir maté deux heures de spot de campagne d’Obama, et sur le coup ça m’a un peu vénère, mais j’y ai réfléchi pendant le petit-déjeuner (Y a bon Banania), et tout compte fait le scénar est plus recherché que ce à quoi je m’attendais, les acteurs sont très bons et j’ai vécu à fond la scène dans le bistrot ségrégué et celle dans le bus, donc le réal a fait le taf.

    Encore bravo pour ce chef d’œuvre rédactionnel !

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  8. @ Clé : Je suis toujours dur quand il s'agit de toi, tu le sais ça. Keur sur toi.

    Sinon, sois rassurée, je ne privilégie ni la quantité ni la quantité, j'ai juste des fulgurances dont j'essaie de vous faire part le plus souvent possible. Mon génie n'a aucune limite. Un coup de rein, un orgasme ; un article, un chef d'oeuvre.

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  9. Je découvre le site aujourd'hui même et ..... Je suis en admiration ! Autant par l'intelligence de l'écriture que par les commentaires mal avisé !

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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.