THREESOME : CHRONIQUE 3 EN 1

Salut les potes, me revoilà et je suis pas venu les mains vides. Je vous ai concocté un panier garni des dernières pelloches que je me suis payé. Pour le coup, je vous lâche une chronique 3 en 1 de derrière les fagots. Alors en toute logique, j'aurais du appeler ça Foursome, mais ça le faisait vachement moins bien. Au programme une brigade fantôme, des convoyeurs de fonds bridés et des magiciens.

Metro Manila : Ce n'est pas le concurrent de Subway Paris, mais le film qu'il ne fallait pas manquer le mois dernier. Alors ouais, c'est facile de dire ça une fois le mois achevé. Et vu que le film subsiste dans peu de salles, il y a peu de chance pour que ça vous branche. Mais je m'en cogne, j'ai décidé de vous en causer quand même. Réalisé par un illustre inconnu d'outre-manche, Sean Ellis, Metro Manila prend place dans la capitale philippine d’huître. On suit un couple et ses deux enfants en bas âges, en quête d'un endroit pour vivre décemment dans un pays où la monnaie n'est, comme l'hygiène et l'eau, pas vraiment courante. Oscar et sa mifa quittent donc leurs rizières en terrasse pour tenter l'american way of life à Manille, des espoirs d'El Dorado plein la tête. Bien évidemment, les Ramirez déchantent vite et bientôt maman se retrouve en string-talons aiguilles sur le comptoir d'un bouge. Mais c'était sans compter sur la providence, et papa finit enfin par se dégoter un poste de conducteur de fourgon blindé. Chaque jour, il transite les pécules du point A au point B, jusqu'au jour où son collègue lui propose de passer par le point G. D'arnaques et tentatives de corruptions en jobs sous payés, de taudis en bidonvilles, le spectateur se fait balader comme son héros à travers les quartiers les plus crasseux et anxiogènes de Manille et termine avec une gueule de bois carabinée dans un rade de filles courtement vêtues aux petites vertus, avec des magnums 44 braqués sur le zgueg.

L'avis d'ASBAF : On en redemande encore. Mais cette fois, avec encore plus de nichons.

L'avis de Téléramouille : Une fresque magnifique sur la condition humaine et les travers d'une société en mal-être. Un régal pour les yeux et une gymnastique pour les neurones.

L'avis de la Croix : Entre le paradis et l'enfer, le spectateur ne saurait apprécier l'étalage de chairs et de violence.

L'avis d'un Allocinéen : g ri1 compri, ils se ressemble tous les Tchong lol. En dirai c 1 film pour les intélectueles.

Insaisissables : S'il y a bien un frenchie qui a la côte à Hollywood, c'est sans nul doute Louis Leterrier. Depuis le Transporteur et Danny the dog, le bonhomme s'est arraché des projets à la hauteur du savoir-faire d'une seconde main de Besson. Après avoir lancé la franchise la Colère des Titans et redonné un semblant d'honneur à Hulk, Louis se paye le luxe de réunir sous la même bannière des chevronnés du ciné US, des wannabe, des éternels seconds rôles, des jeunes premiers et la crème du jus de couilles hexagonale : José Garcia et Mélanie Laurent. Et là, c'est le coup de gueule de la semaine. Même en putain d'anglais, la meuf minaude. Mais ouvre la bouche et articule putain de toi. Tant qu'on y est puisque tu en as le statut, fais au moins semblant d'être une véritable actrice. Écoutez mon appel au secours : STOP MINAUDING MELANIE. Côté script, tout est fait pour t'exciter la rétine et raviver tes souvenirs d'enfance et la boite « Magic » que tu avais commandé à Noël mais que tu n'as jamais eu. Je vous parle pas du jeu de cartes pour adultes puceaux aux cheveux longs et gras, je vous parle de ça. Quoi qu'il en soit, le tout manque cruellement de consistance et de scènes de cul. Eh le magicien, c'est bien beau de faire sortir des lapins de ton chapeau, mais ça serait bien mieux si t'arrivait à faire disparaître ta baguette dans son clape merde !

L'avis d'ASBAF : Une belle enculade. Si tu y vas pour qu'on te fasse des tours de passe-passe, les seules choses qui auront disparues une fois les lumières rallumées c'est 10€, 1h45 de ta vie et un peu d'amour propre.

L'avis de la Croix : Jésus était bien meilleur magicien quand il changea l'eau en vin et personne n'a encore réussi à l'expliquer. En plus, lui au moins n'a pas eu une fin digne d'un mauvais épisode de Scooby-Doo.

L'avis d'un Allocinéen : c t tro bi1, g tro kifé, domaj ki avé pa Jason Statham sa oré été Gnial come même.

RIPD : Après son décès, un flic intègre les brigades du Rest In Peace Department et s'associe avec un ancien cow-boy du far west pour empêcher les vilaines crevures et autres démons de s'emparer de la terre. Sur l'échelle de l'humour pipi caca, le film place la barre haute mais ne détrône heureusement pas Les Schrtroumpfs 2, ni même les Schtroumpfs 1. Un peu de gloire tout de même puisqu'il se classe facilement à la troisième place du podium et obtient la médaille de couler un bronze. Un sous-MIB 15 ans après le premier opus, c'est moyen, mal ciblé, rarement drôle, souvent maladroit et réalisé avec deux pieds gauches, mais tout n'est pas à jeter. Dommage que l'écriture ait été confiée à un trisomique de 8 ans, le duo Bridges-Reynolds aurait pu fonctionner.

L'avis d'ASBAF : Si tu veux te toucher autour d'adultes devant un film de gamins, tu trouveras ton compte. Si tu veux caler des gros wads à des prépubères, tu t'es planté de salle.

L'avis de la Croix : Un film aux thématiques fournies et passionnantes avec l'au-delà, la résurrection, le paradis, l'enfer, la rédemption et le jugement dernier. Malheureusement traitées avec peu de délicatesse et des clichés enfantins.

L'avis d'un Allocinéen : tro marant g mi 4 étoile sa déchire.