7 mai 2013

COCK EN STOKER

J’ai deux pays préférés. 1) L’Iran, parce que là-bas la femme est respectée à sa juste valeur. 2) La Corée du Sud, parce que là-bas les mecs savent réaliser des films aussi bonnards que le soapy massage des kinésithérapeutes locales. En embauchant des réals coréens, Hollywood a appliqué la politique du sexe tarifé : une fois le chèque signé, le bridé s’exécute poliment. Jusqu’à la dernière goutte. Après le tout ken Dernier rempart de Kim Jee-woon, quid du Stoker de Park Chan-wook ?
Old boy meets Kidman
Un mystérieux oncle (Matthew Goode) débarque au chevet endeuillé de la famille de son frère décédé. Se pose alors le dilemme : qui pécho preum’s ? la nièce ou la belle-sœur ? Choix cornélien pour l’oncle : avec une Kidman encore plus gorgée de botox que de foutre, dissocier la mère de la fille n’est pas une mince affaire. Heureusement, l’hymen ne ment jamais.
Point WTF du film : le scénario est signé Wentworth Miller, tu t’souviens, le plumeau de Prison break. Quand il galérait à sortir de sa zonz, tu imaginais Michael Scoffield pondre le script du dernier Park Chan-wook ? Non ? Bah moi encore moins. Dis-moi Scoffield, ton scénar aussi tu te l’es tatoué sur le corps ? Vu la fin de merde de ton film, ça m’étonnerait pas que tu sois tatoué le twist final autour du trou d’balle.
J’ai vu le film en VOST mais rassurez-moi les gars, sur la VF, Faf Larage chante pas le générique hein ?
Slutty filmmaker gives soapy massage
On t’a survendu Stoker comme un hommage à Hitchcock. Crois-moi, c’est pas plus un hommage à tonton Hitch qu’à Christian Clavier. Salaud de Scoffield, t’es un bon, t’as soudoyé combien de matons pour que Hollywood fasse une telle de propagande de ton talent d’auteur ? Il paraît que t’écris déjà la suite, Stoker 2 : putain, comme sous les douches pénitentiaires, tu t’arrêtes jamais. Otarie goulue, va.
Pendant ce temps-là, Park Chan-wook illustre le torchon de l’aut’ idole des geôles. N’ayant rien à filmer, le réal laisse parler sa technique et, sous le joug hollywoodien, livre un exercice de style complètement bridé. Le comble pour un niakwé.
Comme Kim Jee-woon avant lui, Park Chan-wook s’est fait bouffer les couilles par l’industrie yannkee. Bong Joon-ho avec son Transperceneige ne devrait pas mieux s’en sortir. Moralité : le ciné coréen hors des contrées du matin calme, c’est comme un soapy massage par une cow-girl, ça s’émousse plus que ça ne mousse.

Les 5 commentaires idiots

  1. y a une faute d'accord, four à merde

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  2. La moralité est de toute beauté.

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  3. Complètement d'accord avec vous, les coréens doivent rester en Corée et nous pondre des chefs d'oeuvre comme I saw the devil ou Bittersweet life.
    Pas ces daubes hollywoodiennes

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  4. Cette "daube hollywoodienne", moi je l'ai aimée.

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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.