10 mars 2013

MALICK MY ASS A LA MERVEILLE

Comme ASAP Rocky, Terrence Malick a vu sa street cred s’étioler du jour au lendemain. C’est désormais officiel, T-Mal n’est plus swag. Dans le hood de la trikite ciné, Terry Tha Lick rase maintenant les murs, lui qui était si fresh avant son couronnement à Cannes (NRJ music award pour Threesome of life – ndlr). Alors qu’il sort sa nouvelle dope (2 the wonder) dans les bacs, Lickicious est pris à partie dans une rixe critique organisée par les Morsay du journalimse ciné, les Inrocks. ASBAF fonce dans le tas distribuer des coups d’cutter.
Malick est genious. Le mec ne fait plus des films mais des œuvres d’art. Ses films ne sont pas diffusés, ils sont exposés. Au ciné, À la merveille est proposé avec un audioguide. Et comme pour le Delacroix, t’auras toujours un connard pour venir taguer l’écran.
Malick filme comme un peintre avec un style unique, flottant, céleste. Un style comme il n’y en a qu’un par siècle. Cet homme, dans ses délires mystiques, magnifie la Nature comme personne. Filez-lui une Go-pro, le mec vous fait une pub Red bull digne de ce nom. En ce moment, Malick se fait saloper comme une teup’ de bangbros par les blogueurs ciné. Mais depuis quand des mecs qui s’habillent chez jules donnent des leçons de bon goût ?

À la merveille évoque la jeunesse de Malick, sa visite au mont Saint-Michel avec une parisienne dont il s’est épris, son mariage en Oklahoma qui se délite, sa relation avec une amie d’enfance… C’est filmé comme un songe, comme un lointain souvenir empli de regrets. Tout Malick est là : narration décentrée, approche purement musicale, vertige artistique, ferveur religieuse… Un peu de femdom strapon n’aurait pas été de refus mais bon, on est chez un fervent croyant, le mec ouvre plus souvent la Bible qu’un onglet xhamster.
La foi est au cœur d’À la merveille. Si Ben Affleck incarne le Malick physique, c’est Javier Bardem, prêtre dans le film, qui symbolise son esprit chrétien. Ainsi, quand Ben chahute la colonne vertébrale d’Olga Kurylenko, c’est Terrence qui file de l’arthrose à l’ukrainienne. D’ailleurs Olga, c’est quoi ton blaze-là, Kurylenko, tu fais partie d’une team de traduction de sous-titres ou quoi ?
En revanche, quand Javier va propager la bonne parole à un triso, certainement blogueur ciné de son état, comment ne pas y voir Terrence pardonner l’ignorance culturelle du XXIe siècle ? Javier erre par ailleurs souvent dans un quartier de prolos, certainement une allégorie de la twittosphère. Amen.
Conclusion : mieux vaut Malick qu'un mec qui s'appelle Malik.

Les 3 commentaires idiots

  1. Eh vous avez triquité cette merde de Spring Breakers bande de ptites suceuses ?

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  2. J'ai pas compris un mot sur deux mais je suis d'accord pour dire que Malick filme à merveille. À part ça son film est une daube.

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  3. Tu m'as eue à l'audioguide
    Tellement de phrases de génie en un seul article ça frise le miracle indécent...

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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.