31 mai 2012

LES HANDICAPÉS SONT DE VRAIS CONNARDS

Salut les putes, excusez mon absence, j'étais parti en vacances entre les jambes d'une lectrice, si bien qu'au bout de quelques nuits, notre dactylo, Ramona, a décroché le phone-tel, me disant que je pouvais plus me permettre de faire venir des stripteaseuses à la rédac en mon absence, surtout sans leur allonger le chèque habituel. Et que j'avais plein d'articles à faire. Et, accessoirement, que ces enculés de flics municipaux ont fait venir une dépanneuse pour dégager ma caisse pourtant super bien garée en double-file depuis même pas deux mois. Moi, je faisais plus que prendre des taxis pakistanais, rapport au prix de l'essence : les gens s'étaient habitués à la présence de ma caisse dans cette rue pourrie, pourquoi vouloir toujours tout perturber ?
Bref, il paraîtrait qu'ils ont également dû faire venir les pompiers pour désosser la voiture à côté de laquelle j'étais garée : soit-disant qu'un paralysé des jambes enfermé dedans aurait appelé au secours pendant quatre jours, tout ça parce qu'il aurait pas pu ouvrir la portière à cause de moi ou je ne sais quoi... vous voyez l'exagération quotidienne que ce putain de monde doit se traîner ? Hier c'est pareil, je vais innocemment au ciné et là, vlan, je m'y attends pas, une cul-de-jatte en siège roulant me pose un double high-kick rotatif sur la joue.
En plus, l'handicapée de service est Marion Cotillard. Le film c'est De Rouille et d'os, de Jack O'Diard : une dresseuse de dauphins noirs et blancs se fait gober les Louboutins lors d'une représentation foireuse, réveil dramatique à l'hosto, longs moments de pleurs qui la laissent sur les rotules (...cimer Fuzati). Parallèlement, un chien errant d'une trentaine d'année et son fils retrouvent de la famille pour essayer de se poser quelques temps. L'histoire est forte, les destins s'affrontent pour mieux se confondre, chacun des personnages du film a son noeud propre, indéfaisable tant que les autres n'y mettent pas les ongles et les dents.
Dérouille, désosse. T'as payé ta place de cinoche hors de prix et tu te prends des tartes, plus encore que dans son précédent Prophète, pourtant calibré en ce sens : dans De Rouille, la performance est de nous faire apprécier cette relou de Cotillard. Direct du droit. Matthias Schoenaerts, le clodo freefighter, retourne des petits, des normaux, des prolos. Crochet du gauche. Audiard filme avec grâce une ville pourrie et des recoins à ne pas y foutre les pieds en armure, en particulier si ton blaze est quelque part dans les registres du CNC. Coup de coude dans les dents.
Que tu aies des jambes ou pas, des thunes ou pas (moins évident), un cerveau ou non (moins évident encore), tu fais pas iech' la famille et tu traces à ton UGC de proximité pour mater cette merde, c'est L.M. approved, c'est simple : si t'es pas satisfait, je te rembourse deux fois le prix du billet et viens démonter ta soeur. La bise.

Les 6 commentaires idiots

  1. critique sans intérêt ou comment mal écrire la review d'un film qu'on souhaite recommander... Déplorable.
    Oui, oui, je sais déjà, je vais me faire voir ailleurs ! LM plombe le site comme trop souvent.

    RépondreSupprimer
  2. Le problème avec l'ASBAF, c'est qu'en vous lisant : une critique sur deux, on ne sait pas si vous avez aimé ou détesté le film :D
    Pour ma part, j'ai pris un bel uppercut en regardant De rouille et d'os.

    RépondreSupprimer
  3. Mouais c'est pas mal m'enfin bon on a vu mieux dans le genre "pleurez dans les chaumières y a la Cotillard qui a perdu ses jambes"

    RépondreSupprimer
  4. Bien joué la ref au Klub des Loosers ;)
    Critique sympa et dans l'esprit du blog, que les lopettes retournent sur Allociné
    Keep it Sexy

    RépondreSupprimer
  5. Soucis d'hormones?
    J'ai pas aimé. C'est juste trés limité comme film. Vive le discours anti-patrons: t'es de leur coté ou du notre?
    Vive la larmoyance de la scène finale.
    Cotillard joue aussi épais que de niro

    RépondreSupprimer

Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.