24 avr. 2012

DISPARUE : UN FILM WALLEGEN SHOGUN TONIGHT

Bien ou bien, les lecteurs ? L’autre jour, on a reçu un courrier nous invitant à découvrir en exclu mondiale un film des US. Expéditeur : Hollywood. On s’est méfié. Si Marvel (au pif) a cru qu’on était le genre de teubés à crier au génie devant trois super-héros en collants sous prétexte que des dir’ com’ ont bien voulu nous refiler des figurines, le courrier c’était direction Filmosphère 12 rue des cons 92150 ST-PUCEAU Gotham cédex. Au final, l’invit’ concernait Disparue, un thriller des Amériques, 28 M$ de budget, 12 M$ de recette aux States, un plan foireux dans toute sa splendeur. Sauf que le réal n’est autre que Heitor Dhalia, un réal brésilien pété de talent (A deriva avec Vinz Cassel). Bref, comme dirait tout bon clébard face à une pépée en période de menstruation : « Ma foi, ça se tente. »
J’ai vite saisi le traquenard : le film est con comme pas permis. Paraît que le studio a reçu le scénario, l’a aussitôt lu et deux heures plus tard le projet était déjà mis en œuvre. Je veux blâmer personne chez Lakeshore mais ces mecs-là auraient tout autant leur place au KFC qu’à Hollywood. Ouvre grand tes mirettes : Molly, la sœur de Jill, disparaît dans la nuit. Rescapée d’un tueur en série, Jill est persuadée que c’est ce même tueur qui a frappé. Pourquoi ? Parce qu’elle n’a pas retrouvé le pyjama de sa sistah dans le panier de linge sale, bon sang de bonsoir. Psychologiquement instable mais surtout casse-couille, Jill mène l’enquête seule et sans l’appui des inspecteurs de la police, mi-fonctionnaires mi-enculés. Mais au fait – puisque c’est le nœud de l’intrigue – comment Jill a-t-elle échappé à ce dangereux criminel ? En arrachant à pleines dents le ruban adhésif qui lui liait pieds et mains. Habile la poupoune. Puis en plantant un bout os de tibia qui traînait par là dans l’épaule du serial killer pas plus finaud qu’elle sur ce coup-là.
Jill est jouée par Amanda Seyfried. Avec ses globes oculaires gros comme mes couilles et son brushing de chez Shampoo, l’actrice remporte haut la main le Marilou Berry Award de l’actrice ricaine la plus dégueu. On a tous connu une nana comme aç’ : au lycée, elle avait du potentiel, on la sentait programmée pour être bonne à 25 ans. Et à 25 ans, au détour du rayon conserves chez Franprix, tu la croises, le potentiel complètement défraîchi, gueulant sur ses mômes en bas âge avec une aura de cas social. À noter la présence dans les seconds rôles de Jennifer Carpenter a.k.a Debra Morgan, sœur de Dexter, mi-bonne copine mi-shemale, la seule nana de l’univers recensée avec des couilles. Les fans de Dex resteront sur leur faim, la pauvre a douze répliques au compteur et aucun boobs à l’horizon.
Pour ce film de commande, le réal brésilien fait le taf à l’américaine, conscient de se faire bouffer tout cru par l’industrie hollywoodienne, ne s’acharnant même plus à traduire à son 2nd assistant ses consignes de mise en scène. Tout le mérite semble donc revenir à l’équipe technique qui s’est appliquée à tourner le film comme un épisode de Person of interest. Deux ou trois fois, Heitor Dhalia est sorti de sa caravane pour réaliser quelques effets de focale avant de retourner aussi sec attendre son chèque. En totale roue libre, Disparue s’achève dans un final complètement wallegen shogun tonight où la loi du Talion se dispute un girl power brrrlah.
Bref, comme dirait tout bon clébard après s’être tapé un cageot  : « Ma foi, j’étais peut-être pas obligé d’y aller… » Disparue sort le 23 mai.

Les 3 commentaires idiots

  1. Si allez voir une merde te permet ensuite d'avoir l'inspiration pour chier une critique pareille. Continue.
    J'adhère.

    RépondreSupprimer
  2. jeffinstras26/04/2012 20:20

    vous etes tarés les keums, Amanda Seyfried est méga bonne.

    RépondreSupprimer
  3. On peut appeler ça une immense daube. Les lèvres d'Amanda n'ont pas suffit à maintenir l'intérêt.

    RépondreSupprimer

Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.