26 mai 2011

JOHNNY, PENELOPE ET PIRATES DES CARAIBES 4

L’autre soir, à Cannes, alors que la clique de De Niro refilait des petites merdes dorées à tout un tas de types en smoking, j’étais dehors, à la terrasse d'un bar, mon quatrième ou cinquième white russian à portée, à attendre que les autres tauliers me rejoignent pour débriefer le festival. Alors que je finis mon verre, un clodo s’affale sur une chaise voisine et je découvre après un instant que ce n’est autre que Johnny Depp.
– « Johnny ? Qu’est-ce qui vous est arrivé ? Je veux dire mais qu’est-ce que vous foutez sapé en clodo ?
– En clodo ? Tu reconnais pas mes fringues de Jack Sparrow ? T’as pas vu mes films ducon ?
– J’ai franchement aucune idée de ce que vous racontez mais je veux bien vous payer un verre ». Je commande un white russian à Johnny. « Au fait, qu'est-ce que vous foutez là ? Bob remet les palmos en ce moment même, vous vous êtes paumé ou quoi ?
– Je suis cramé dans le milieu, mec. Cra-mé. »
Je lui ai ensuite demandé ce qu’il avait encore raconté sur les juifs et il m’a répondu que non, c'était pire, ça avait rapport avec sa récente filmographie de merde et particulièrement aux trois derniers opus de “Pirates des Caraïbes”. Puis une femme putement sapée est arrivée en insultant le serveur et s’est assise en face de Johnny.
– « Tou vo les toucher ou quoi, tête do no ?
Je lève les yeux de cette magnifique paire de boules de bowling costales qui me fait face pour découvrir le regard foudroyant de Pénélopé Cruz.
– Pénélope ? Vous aussi ? »
Je prends ma chaise, m'assois à leur table et Penelope commence à me raconter façon concierge portugaise ses vaines tentatives de pousser le scénariste à virer la moitié des séquences du film en couchant avec lui, dont vraisemblablement une histoire d’amour platonique entre un curé et une sirène à la con (mais c’est un peu gros, je pense que j’ai mal compris, elle parlait Espagnol), tout ça juste pour sauver sa street cred’ et par-là même sa carrière. Putain d’arriviste si vous voulez mon avis. En bon samaritain, j'ai tenté de la calmer en assurant à ses deux énormes poches de calcium que j’irais volontiers les voir en 3D.
Le patron du bar nous a coupés pour demander à Johnny de dégager sous peine d’appeler les keufs. Je lui ai dit que c’était bon, qu'il était avec moi, et que c’était pas un clodo mais Johnny Depp. Le barman a dit que oui, qu'il l’avait reconnu, et que tous les clients s’étaient barrés trouvant l’endroit “soudainement ringard”. S’il savait où roule le train de ses injures... On s’est donc tirés de son rade direction la plage.
Sa main dans celle de Pénélopé, la mienne sur la fesse de cette dernière, j’ai expliqué calmement à Johnny qu’il n’y avait plus de place pour ses films de pirates ici-bas. Ni peut-être même pour lui. Qu’il fallait avorter au plus vite de cet embryon de tumeur qui le rongeait. Qu’il n’y a, enfin, pas trente-six moyens de terrasser le cancer... Johnny nous a alors fait ses adieux et a embarqué la larme à l’œil à bord d'un optimiste qui traînait là par hasard. La première vague l’a englouti à jamais. J’ai alors agrippé Pénélopé par les poignées et lui ai dit qu’en revanche, pour une actrice de sa trempe, la reconversion était parfaitement envisageable.
C'est alors qu'Akwell, Vincent et Thomas ont débarqué avec caméras, lumières et perche...
...Comme prévu.

Les 7 commentaires idiots

  1. Pour la vidéo tapez "fat guy bangs Penelope Cruz" sur Youporn. Elle vaut le détour.

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  2. Tu veux dire que ta maman transsexuelle s'est aussi tapée pénélope ?

    Passer après ça...

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  3. L.M. = Obvious Gary Stu ;)

    Dommage,le Johnny il va vraiment finir par pourri sa carrière à jouer toujours le même genre de personnage dans des navets grand public (Chapelier fou = Jack Sparrow daltonien et transexuel)

    (Et je parierais volontiers que Pénélopé en a refroidi plus d'un dans la salle de cinoche avec sa 'stache-mou, en fait.)

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  4. Je pensais qu'elle était vierge Pénélopé, faites chier bordel d'enflures de merde!!!!!!

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  5. Un jour un gamin qui essayait de me faire croire qu'il avait lu un tas de bouquins m'a dit : "Ouais bah je l'ai lu, L'Ile au trésor, ça parle de pirates, c'est comme Pirates des Caraïbes."

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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.