14 août 2010

THE KILLER INSIDE ME : INSIDE JESSICA ALBA

L.M. et Akwell sirotant leur eau de vie au bord de l'étang albanais qui leur sert de piscine, c'est donc aux stagiaires d'assurer le bon fonctionnement de ton peep-show culturel préféré. En leur absence, on pourrait remettre ASBAF sur les rails, arrêter de tailler les films que les moins de 14 ans plébiscitent, remplacer Charlie Chaplin sur les côtés par Robert Pattinson et par la même occaz' faire péter les statistiques pour enfin quitter nos bureaux indécents qu'ASBAF sous-loue à un proxénète ukrainien. Malheureusement (pour vous ou pour nous ?), notre ligne éditoriale est plus solide que le mur de Berlin et c'est bien de The killer inside me, le dernier film avec Jessica Alba, dont nous parlerons et non de L'apprenti sorcier, le nouveau trip magico-capillaire de Nicolas Cage. Quel lascar a dit "dommage" ?
Piètre actrice mais gaulée comme un avion, Jessica fait le sel de cette adaptation du roman de Jim Thompson. Elle y incarne une pute qui en prend plein sa gueule par le génial Casey Affleck, shérif adjoint d'une petite contrée texane. Au début elle aime ça, les coups, les accès de violence de ce chétif shérif : ils deviennent amants, elle le chevauche, il lui fouette les fesses, c'est beau et sexy, rude et fascinant, encore mieux que ta dernière session youporn. Puis... puis c'est écrit dans le titre, il y a un killer inside Casey Affleck, un être complètement déphasé, d'apparence affable mais profondément sadique. Chaud ? Non, glacial.
Au départ, le projet appartenait à Andrew Dominik, le néo-Terrence Malick (comprendre : un ermite à la con qui met dix ans à pondre un film contemplatif) qui imaginait bien l'ami Tom Cruise dans l'habit du shérif. L'affaire capote et le gusse se tourne vers L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford. Des suites d'une combinaison stellaire ne se produisant que tous les 500 ans, c'est l'éclectique et prolifique Michael Winterbottom qui hérite du projet pour lequel il engage le fameux Robert Ford ainsi que Jessica Alba, au nez et à la moustache d'Anne Hathaway, l'idole de ta petite soeur. Sachez d'ailleurs pour l'anecdote qu'un certain Marc Rocco a également postulé pour la réalisation et qu'après enquête il s'agit du réal' de Meurtres à Alcatraz, nanar de 1995 dont personne ne se souvient et dont il fallait réhabiliter l'existence, ne serait-ce que pour vous mettiez deux jours à l'oublier. Tout ça pour dire : d'un cinéaste à l'autre, The killer inside me a connu plusieurs visages avant même d'exister par lui-même, avant d'être cet anti-"film choc" qui a fait trembler l'Amérique.
Si j'étais critique de cinéma, j'avancerais qu'il existe deux violences dans le film : celle, physique, qui écoeure ta mère et celle, illisible, qui crée un malaise imparable mais difficilement palpable et qui serait à trouver dans le regard apeuré de Jessica. Dieu merci, je suis le néo-connard de ton sitoueb favori et je préfère me focaliser sur la performance de notre Alba-tros (si toi aussi tu aimes les jeux de mots, envoie ASBAF au 6 32 32) : pour une nana à l'éducation catho qui refusa dans un premier temps Sin city pour causer de "nudité", son implication dans ce rôle de prostituée force l'admiration. Quelque part entre le fantôme et le fantasme, l'emprunte qu'elle laisse sur le shérif Affleck provoque, mine de rien, le plus pétrifiant trouble du film.
Avant de conclure, petite pensée à tous les pervers qui auront googlé "inside Jessica Alba" et qui seront tombés sur cet article. A eux et eux seuls : je conseille The killer inside me. Aux autres : portes ouvertes des locaux et salles de rédac' d'ASBAF en l'absence des patrons, ramenez vos chips et prenez votre pilule. See ya there.

Les 10 commentaires idiots

  1. Elle était déja a moitié a poil dans bleu d enfer et c était pas pour autant une performance d actrice!

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  2. Bon bien sûr j'ai googler "inside jessica alba" ça me paraissait plus intéressant que YouPorn (faut bien changer) et je tombe sur the shitting prose de mon critique favoris.
    Ca c'est sur c'est pas de la petite action, c'est du fouettage de fesses en règle.
    Je valide cette non critique, et don't forget the killer is inside me.
    Sweet kiss.

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  3. Tu valides au moins celle-là, dans les dents Rob Gordon !
    Tu concèderas by the way que Jessica Alba est bien plus fantasmique que ta Gemma Arterton.

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  4. Et une chouette BO, et un très chouette générique de début, et un montage nickel, et, et... difficile de trouver un défaut à ce nouveau Winterbottom! Heureusement qu'on a échappé à Tom Cruise.

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  5. Je confirme : plus beau générique de l'année.

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  6. Mieux que celui d'Enter the void ?

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  7. Pas mal pour un palefrenier de Jean Reno.

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  8. Le risque de faire une crise d'épilepsie devant étant plus réduit, je dirais oui.

    Les palefreniers de Jean Reno sont capables de très bonnes choses. Des fois.

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  9. ils sont 'hachement forts en partages ces maecs là, ils kiffent trop l'équidé (hinhinhinhinhinhinhin!)

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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.