21 oct. 2009

BISOU BISOU, PAN PAN

« Sexe. Meurtre. Mystère. Bienvenue à Los Angeles ». Telle était la phrase d'accroche – un peu simplement foireuse – du flim en France. Vous avez tous évidemment compris de quel flim j'allais vous parler, de Kiss Kiss, Bang Bang. Le flim est à ne pas confondre avec un autre flim au titre similaire Kiss Kiss Bang Bang. Oui aucune différence à priori si ce n'est la virgule. La sortie du dvd lui vaudra un Shane Black's Kiss Kiss Bang Bang afin de le différencier. Bref, tout ça est déjà bien déroutant. Si je vous en parle cette semaine, c'est que j'avais rien de vraiment précis sur quoi écrire, si ce n'est Groundhog day (Un jour sans fin), mais je suis pratiquement certain que ça ne vous aurait pas intéressé. Ai-je tort?

Revenons à nos moutons – phrase que chacun a déjà entendu de la bouche d'un professeur, j'en suis persuadé – Shane Black's Kiss Kiss Bang Bang, que je vais raccourcir en SBKKBB pour plus de compréhension, nous a été amené en l'an de grâce 2005 – tristement célèbre pour le décès de Jean Paul II – par Shane Black, qui le présentera cette même année au festival de Cannes en sélection officielle, et catégorie hors compet'. Le flim sera remarqué et qualifié de meilleure révélation du festival. Black dirige ici son premier flim. Connu de l'industrie Hollywoodienne, il n'en est pas à son premier tour de manivelle. Oh que non messieurs dames, Shane Black est LE mec qui avait créé et scénarisé les deux premiers Lethal Weapon (Arme fatale pour les non anglo-saxons). Malgré qu'il fût viré de la franchise avant le tournage du 3ème opus, pour divergence d'opinions sur les scripts. Pour info, Black voulait faire crever Martin Riggs a.k.a Mel Gibson à la fin de L'Arme Fatale 2, ce qui n'aurait pas été parfaitement logique. Bref, après avoir scénarisé les précédement cités, Last Action Hero et The last Boy Scout (Le dernier Samaritain), Mr. Black a décidé qu'il était temps de travailler pour sa gueule et pas pour les autres. Et ainsi, en 2005 nait de son esprit tordu et tordant SBKKBB.


Le pitch du flim est simple et se résume en quelques phrases. Harry Lockhart, voleur en fuite, se retrouve accidentellement au beau milieu d'un casting de polar Hollywoodien. Afin de préparer au mieux son rôle, il fait équipe avec un détective privé sans foi ni loi et une comédienne en herbe. Ils finiront par se retrouver impliqués dans une réelle et mystérieuse affaire de meurtre.

Côté acteurs, Robert Downey Jr. nous campe le rôle d'Harry, Val Kilmer nous fait plaisir en ne renfilant pas le costume de Bat's mais celui du détective barjo, et Michelle Monaghan brille de milles feux sous les traits de la comédienne un peu cruche. Downey Jr. avait déjà tourné dans toute une panoplie de flims, mais n'avait pas encore obtenu la consécration qu'on lui assimile aujourd'hui, mais nous ravit de sa prestation. Drôle, juste et plaisant, il s'accorde à Kilmer qui semble s'éclater dans son rôle. On trouve aussi Rockmond Dunbar – vous savez le C-Note de la prison cassée – mais rien d'incroyable dans son rôle.

Entre comédie et thriller, le flim navigue. Certains réalisateurs nous en aurait donné le mal de mer à ne pas savoir sur quel pied danser, mais on s'aperçoit vite que Black le sait. Et il le fait sur les deux en nous offrant une valse de rigolade et d'enquête policière, un peu comme à la Lethal Weapon mais en mieux encore. En condensé, c'est un véritable moment de rock'n'roll cinématographique, un pur instant de détente où la rigolade est de mise grâce à des dialogues percutants et brillants, des situations improbables et tordantes, et un duo d'acteur de choc.

SBKKBB est un flim à ne manquer sous aucun prétexte.

Les 1 commentaires idiots

  1. bonjour pourquoi iron man a t il besoin dun pistolet

    cordialement nadine,
    Courrier des lecteurs.

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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.