16 oct. 2009

ANOTHER SHITTY INTERVIEW : MICHAEL BAY

Ahhh Michael Bay. On tape bien dessus sur Another Shitty Blog About Flicks (abrégé ASBAF par notre horde de fanboys fous furieux, moi ça me fait plutôt penser au bruit d'une grosse claque) mais au fond, on l'aime notre Michou. Du coup cette semaine je me suis sacrifié pour vous, chers lecteurs, j'ai pécho un billet d'avion pour les iouhaisses direction L.A., où j'ai pu brièvement rencontrer le maître.


L. M. : Michael Bay bonj..

Michael Bay : ..GNNNNNNNNNNNNNEEEEeee pardon bonjour.

L. M. : Bonjour. Vous avez à votre actif nombre de films à succès dont Pearl Harbour, Armageddon ou les récents Transformers. Pourtant, en sortant des séances, nombre de spectateurs sont intimement persuadés que le réal responsable de vos films ne peut être qu'un opossum mort. Pouvez-vous prouver à nos lecteurs que vous êtes humain ?

M. Bay : AGA AGA AGAGAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA

L. M. : Michael, contrôlons-nous...

M. Bay : ..AGGGAAAAAGAAAAOOOui bon concernant les critiques : j'ai rien à répondre à cette bande d'enculés de hippies fanas de Jean-Luc Godard qui, à l'évidence, ne connaissent RIEN au cinoche, au vrai. Le jour où j'autoriserai un seul de ces cafards à m'adresser la parole, ça sera pour qu'il me supplie de lui revisser la tête après que je lui aie chié dans le cou.

L. M. : Mais Michael, on parle de millions de personnes là.

M. Bay : Blaaa blaaa blaaa, est-ce que le roi du Mexique sort son calepin et prend des notes quand les crève-la-dalle se plaignent dans la rue, billy ? Et pourtant qu'est-ce que ça grouille niveau clodos dans ce pays de tarés. Ben c'est pareil pour oim.

L. M. : Je ne vois pas le rapport. Et puis c'est pas une monarchie au Mexique, ya un président.

M. Bay : Arrête de pinailler billou HAA hm haaAAAa j'vais t'en coller une.

L. M. : Posez tout de suite cette table ou j'appelle la sécurité.

M. Bay : Ca va, ça va, tout doux les deux claquos. Par contre explique-oim, qu'est-ce qui te fait croire que tu peux me faire attendre exactement ? me semble pas que tu t'appelles Georges Abitbol et t'es encore moins foutu de faire rêver les ménagères. Donc t'envoies tes questions fissa.

L. M. : Dites donc Michou on se calme ou je mentionne que vous vous n'êtes lancé dans le cinéma qu'après avoir foiré plein de premières années en Droit, en école de police et même en CAP coiffure.

M. Bay : Ah ouaip non déconne pas, tout sauf l'école de police.

L. M. : Bien. Parlez-nous du départ, comment vous commencez un film.

M. Bay : Bon alors c'est simple. Quand j'ai besoin de thun..enfin quand je veux faire un film je passe un coup de bigot à mes différents potes scénaristes et généralement y'en a au moins un assez défoncé pour m'improviser un bon vieux truc efficace là comme ça sans même y penser. T'imagines la puissance de ces mecs...

L. M. : Mpprfff..

M. Bay : Ca te fait rire tête de nœud ?

L. M. : Nope vas-y continue.

M. Bay : Bon donc après faut aller proposer le bouzin à la prod, chez Paramount. Et là arrive le plus gros dilemme de toute la conception d'un film : choisir la bagnole pour le trajet. Mon père m'a légué sa collec' de caisses de collection, toutes les Corvette de 1965 à 1978 tu vois, du coup ça se comprend c'est pas évident. Mais bon, l'instinct reprend ses droits et comme d'hab je finis par monter au volant de Défonçator, mon monster-truck peinture or et klaxon de train de marchandise, celui que je prends pour aller acheter le pain. Gigantissime. Bref, j'arrive là-bas, débarque chez mon pote Marvin, le boss de la boîte, et deux minutes plus tard il allonge les mallettes de flouze.

L. M. : Et ensuite ?

M. Bay : Ben ensuite je lui parle de mon projet.

L. M. : Ah. Ils allongent combien, d'ordinaire ?

M. Bay : Au moins quinze mille briques.

L. M. : Cent cinquante millions ? Est-ce vraiment suffisant pour des acteurs et des infographistes ?

M. Bay : Eh, je détecte ton sarcasme billy. C'est pour les acteurs, les infographistes ET le fond bleu.

L. M. : Ca plus ?

M. Bay : Ben ça plus les saladiers de coke évidemment.

L. M. : Cent cinquante millions...

M. Bay : Cent cinquante millions.

L. M. : Pour un foutu film de robots géants qui parlent et font la guerre pour sauver le monde...

M. Bay : Ouaip.

L. M. : Ca c'est du biz.

M. Bay : Ben ouaip tu peux pas test.

L. M. : Bon bah merci, j'ai un truc à faire là. On attend votre prochaine dau.. production avec im-pa-tience.

M. Bay : Mais de rien billy c'est un plaisir, tiens voilà cinq dollars pour ta peine.

Les 12 commentaires idiots

  1. Ceci dit, Michael Bay je lui achèterai bien un cerveau et un scénario, car depuis bad boys (1) il a franchement pas d'idée. Paye toi un transformers 3 et je te promets de te défoncer à coup de shotgun bâtard !!! (et j'ai des potes prêts à m'aider..)

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  2. Non non pas touche, il peut encore nous apporter du lulz pour des années.

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  3. En fait les commentaires c'est toujours les votres nan? ^^

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  4. Quelle mauvaise langue cui-là. Mais, il est vrai que nous sommes souvent seuls à commenter sauf sur LOL.

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  5. Nos lecteurs ne commentent pas, donc bon on fait semblant d'avoir des commentaires, c'est moins la classe but still.

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  6. Et puis, t'inquiète ça viendra. J'ai cru comprendre que les cahiers du cinéma avaient entendu parler de nous, je suis sûr qu'ils sont en train de pisser dans leur frocs.

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  7. Oui, d'ailleurs c'est pour ne pas disparaitre que Studio et Cinélive ceux sont rapprochés !!!

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  8. ceux = pronom démonstratif
    se = pronom personnel
    Les règles de bases mon cher !

    Je croyais avoir une famille plus cultivationnée.

    Ceci dit, oui c'est exact Studio et Cinélive SE sont unis de peur qu'on leur grille leur benef'.

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  9. Un peu de respect pour notre lectorat enfin Akwellounet

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  10. Dis le mec qui agresse le premier lecteur en désaccord avec sa pomme.

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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.