Cet article est pour toi, toi qui à la sortie de Matrix avais rayé ton prénom de ton carnet de liaison pour y inscrire Néo, toi qui proposais des Tic tac oranges dans la cour de récré pour entrer dans la matrice, toi qui as fait ta communion avec un long manteau noir en cuir et des lunettes de soleil. Toi qui avais 13 ans à l’époque et qui es aujourd’hui en 2013 toujours aussi puceau qu’en 1999.
Tes réalisateurs préférés, les frères Wachowski que t’as adulé durant toute ton adolescence pendant que les autres gars de ton âge découvraient les joies de doigter des teuchas, sortent au ciné leur brand new dope Cloud atlas. Cinq ans après Speed racer, le chef d’œuvre de la génération Majorette et Nicky Larson. Il y a ceux qui sont à l’apogée de leur vie quand ils regardent un film des Wachowski Bros et il y a ceux qui ont découvert l’odeur de cyprine et l’élasticité de l’anus féminin. Owned by ASBAF, sale geek – et les paragraphes ont pas fini de tomber, d’autres suivent pour te latter la tronche, comme l’agent Smith.
Vas-y Néo l’geekos, résume-nous Cloud atlas si t’es aussi doué en synopsis qu’en MMO sous jQuery. C’est Tom Hanks dans le futur qui raconte l’histoire d’un voyageur qui traverse le Pacifique en 1850 pendant qu’une journaliste enquête sur une entreprise dans les 70’s, qu'un éditeur anglais végète en maison de retraite carcérale, qu'un compositeur gay du 19e écrit une mélodie en Belgique et qu’en même temps au 22ème siècle une Coréenne mène un mouvement rebelle qui aura des répercussions sur le monde du Tom Hanks du début, u got it ? Invite une meuf au ciné en lui pitchant ton film de merde, elle va te regarder droit dans tes yeux globuleux d’informaticien et se tourner direc’ vers un mac comme oim’ : « Et toi Vinz, tu m’emmènerais voir quoi ? » « Bébé, je nous ai choisi Tom à la ferme, le dernier Xavier Dolan sur deux pédés dans un kibboutz. » « Haaan ça a l’air kikoo trop bien, allons-y ce soir, au pire si je comprends pas tout j’te pomperai l’chibre jusqu’à faire un nœud autour avec mes cordes vocales. »
Donc Cloud atlas, pour en avoir vu les 2h44, est une missive à l’encontre du bon goût. Les cinq, six histoires s’entremêlent non-stop, chaque scène s’interrompt comme s’il allait se passer à un truc de guedin la seconde suivante. On dirait une série télé (Touch croisé à Battlestar galactica et plein d’aut’ trucs nazes) à l’orée de son cliffhanger pendant 2h40. Sauf qu’il ne se passe jamais rien. Alors Néo va défendre ses réals favoris en rejetant la faute sur le bouquin original : la rencontre de Bernard Webber et K. Dick. Mon gars, si les Wachowski adaptent des bouquins teubés, c’est de leur faute. T’attrapes pas le SIDA par une piqûre de moustique.
Il y a concrètement cinq, six films à tourner dans un seul et même long et tout un montage à faire pour pas qu’ça soit relou à mater. Les mecs ont embauché Tom Tykwer (réal de The international) pour aider à la manœuvre, d’autant plus qu’entre temps l’un des deux Wachowski, Larry, a changé de sexe pour devenir Lana. Cloud atlas est le fruit du travail commun d’un juif, d’un trav et d’un nazi : comment le résultat final pouvait-il en être autrement ?
T’es blasé parce qu’en cinq paragraphes j’ai remis en question 25 ans de ta vie de merde ? T’énerve pas, Néo. Et ça sert à rien de me menacer de mort dans les comments, je me bastonne pas sur LAN, je donne des rendez-vous sur des parkings de multiplexes de zone indus’. Ton film de merde sort le 13 mars au ciné, je te débranle avant ou après ta séance ?
C'est drôle, et bien mieux que la plupart des publications récentes. Mais j'irai quand même voir Cloud Atlas, ne serait-ce que pour mieux le défoncer ensuite !
RépondreSupprimerJe donne des rdv sur des parkings... Pfff, superpuceau a encore frappé et joue à Fight Club dans sa tête. J'attends toujours ton invitation baltringue.
RépondreSupprimerCi-gît Gégé, hater gay, retrouvé mort sur le parking d'un Pathé avec ASBAF gravé au cutter sur le front. 1993-2013. RIP.
RépondreSupprimerlol il est mort gégé !! comme tu l'a cassé t'es un gros mac qui a des relations sexueles !!
RépondreSupprimerJe vais prier ton décès ce soir.
RépondreSupprimerExtraordinaire.
RépondreSupprimer"le dernier Xavier Dolan sur deux pédés dans un kibboutz" -> 'tain ça donne envie...
RépondreSupprimerDis donc qu'est ce qu'ils sont classes les mecs d'asbaf (c'est des vrais mecs, ils baisent des meufs, et ils sont vulgaires ... trop cool) Heureusement que tenir un blog sa donne des couilles, sinon y'orait trop de tapettes complexées au fond des salles de ciné.
RépondreSupprimerBaiser c'est jeune, rebelle et innovant, tout comme Asbaf.
RépondreSupprimerWil a dit...
RépondreSupprimerAhlala, trop fort ces gars de ASBAF, je suis plié du début à la fin...
Content d'avoir découvert ce blog!
Asbaf, ça en mérite pas mal en effet, surtout quand on se prétend un blog de ciné, et qu'on fait au mieux de la "critique" au pire du Aurélien Férenczi :)
RépondreSupprimerMais bon, z'êtes trop des rebelles, vous baisez des teuchas, ouahou. Le jour où vous aurez compris les 20 niveaux de lecture de Matrix et les 10 de Speed Racer, on s'en reparle.
Ok on s'en reparle connard d'illettré. Je suis même très impatient de comprendre les dix niveaux de lectures de Speed Racer. J'attends ton exposé pour lundi matin 08h00, et tâche de ne pas oublier des mots cette fois.
RépondreSupprimerSûr que j'kifferai déjà plus ce post que l'film.
RépondreSupprimerFantastic arts me permettra bientôt de valider ce pressentiment.