6 août 2011

JE SUIS ALLE VOIR UN POWERPOINT AU CINEMA

En ce moment, à la rédac', c'est simple : on fout rien. On n'arrive pas avant midi, on mange ce que nous a préparé Ram', on écrit deux trois conneries devant une cassette vidéo, on répond au courrier de nos cons de fans et de haters puis on se casse. Vers quatorze heures. C'est un peu dans cette optique de branleur que je suis allé voir Les Contes de la Nuit, le film d'animation de Michel Ocelot. Moi j'ai jamais vu Kikirou et la Sorcière, mais bon, j'y allais en me disant que m'asseoir tranquillou devant un powerpoint avec un scénar (pour enfant) ne devait pas forcément nécessiter l'activation de mes deux neurones estivaux.
Les Contes de la nuit, c'est six scénettes différentes, entre lesquelles Michou se met en scène dans la peau du scénariste devant sa machine à écrire – alors qu'on se doute bien que ce capitalo bosse sur un Mac hors de prix – avec deux acolytes acteurs et dessinateurs, décidant à chaque fois du contenu et de l'habillage de la prochaine histoire. C'est eux, un homme et une femme, qui vont être parachutés à chaque fois dans des rôles différents, même si elle incarne surtout une princesse et lui un prince ou un chevalier ; on reste quand même dans des contes pour enfants hein, si t'étais venu dans l'optique de voir du dragon japonais enculer une lycéenne à coups de tentacules, tu foutras le camp rapidement.
« Mais les histoires de princes et de princesses c'est pas un tout petit peu chiant ? Comment ça peut valoir Bleach et Dragon Ball, que je mate depuis ma jeunesse ? », te demandes-tu probablement, armé de ton bagage culturel de chez Bandaï : eh ben le résultat, c'est que c'est sympa et on se marre assez. Je garde pas un souvenir très édulcoré du premier conte. Plutôt basique, il parle d'un prince loup-garou trahi par la meuf qu'il vient d'épouser. La soeur de la pute veut se le taper depuis des années. Ca finit bien. Le deuxième c'est de la bombe. Un Antillais atterrit au pays des morts et passe une série d'épreuves pour obtenir deux récompenses d'un roi, sa fille et la moitié de son territoire. Il s'en sort in extremis grâce à une abeille, une mangouste et un iguane (c'est okay les mecs, on est dans les dom-tom) et le roi pourra malgré tout aller se faire foutre. Du bon. Entre parenthèses, le doubleur et son accent des îles forcé raviront sûrement les débilos fans de Michel Leeb.
Le troisième est un peu plus chiant et annoncé « plus noir » bien que ça se passe cette fois chez les Incas. Dans une ville d'or, les habitants se collent à leur rituel annuel, refiler la Miss locale à bouffer à une bête dégueulasse. Un chevalier digne d'un white knight de l'internet débarque et fout le bordel pour sauver la belle. Pas mal. Le quatrième conte se tient en Afrique, il traite d'un jeune qui fait chier tout le village avec son tam-tam, un peu comme les mecs de l'Unef dans les facs. Un vieux lui refile un tam-tam magique, qui oblige celui qui l'écoute à danser sans pouvoir s'arrêter. A la fin, la tribu ne peut s'empêcher de danser alors qu'il joue juste sur un tam-tam normal. Moralité facho : la danse est génétique chez l'Africain. C'est du propre, Michel. L'avant-dernier conte : l'histoire d'un prince Mongol qui ne ment apparemment jamais, amoureux de son cheval qui parle, duquel il va pourtant extraire le coeur pour refiler à une belle salope de princesse sans coeur – de façon imagée cette fois. La fin est si frustrante qu'on veut se lever et aller en mongolie distribuer des coups de pelle à tout le monde. 
Le dernier conte : je ne l'ai vu que partiellement. Une autre histoire de princesse tristounette. Je me souviens seulement d'une des dernières phrases : « Mon Prince ! Que vous avez tardé à me caresser ! ». Des contes pour enfants. Bon, Les Contes de la nuit manquent peut-être de 3D et d'explosions mais ça reste pas mal pour un cinquième film, surtout qu'on se fait vite aux graphismes. La prochaine fois, je vous parlerai de Tom et Jerry et la flûte anale. Bise.

Les 5 commentaires idiots

  1. « 36 personnes ont gnabalaba Pouce Vert »

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  2. Toujours aussi inintéressant ce blog

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  3. Ah, Fred Coppula ? LE Fred Coppula ? Oh, je suis fan de vous, votre commentaire m'attriste ! Aussi aimerais-je beaucoup que vous me dédicassi...


    Non je déconne duconno, va plutôt te faire foutre chez les Grecs. Note que si tu n'es pas Fred Coppula, la méthode grecque fonctionne quand même.

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  4. Arrêeeete mais tu connais pas Fredo! Il va t'envoyer Ian scott aux trousses avec son 20 cm brut de décoffrage. Moi franchement je ferais pas le malin avec les maquereaux du cinéma. D'ailleurs Fredo, sous ton froc, c'est net?

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  5. Le mec a cherché "porno blog" sur Copuggle, il est tombé sur asbaf. Y'a pas à dire; tous les chemins mènent à Rome

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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.