14 juin 2011

SUPER : JUSTICE PARTOUZE

Je poursuis l'appel lancé par mon camarade : NON ! Non, j’irai plus jamais voir un film de super héro. Aux chiottes les reboots dans ton cul des franchises mille fois plus éculées que l’assise de ta maman. A la fosse tous les block-busters de Batman la prostituée résignée du crime. Ca fait trop longtemps que Batminou se laisse tranquillement vandaliser par des injusticiers pas encore assez lasses de souiller de leurs actes moribonds les belles rues de Gotham. 20 ans qu’on vous sert la même soupe à la marde. Stop aux fiottes qui passent trois jours et trois nuits après chaque films pour mettre leurs petits doigts graisseux d’obèses sur les différences et les anachronismes avec le comics, OSEF de ta sous-culture. A mort Superman, Capitaine America, Thor, Green Lantern et leurs costumes aberrants de stupidité. Quelles histoires plus laides et plus niaises portées à l'écran que celles des héros de comics ? Quelle beauté l’esthète de con cinéphile trouve-t-il dans les mouvements balourds de bétasses mutées au chromosome 21 qui volent et courent et poussent des cris comme un constipé pousse un étron sur son trône de céramique, en soupirant une agonie brute de bête blessée ? Que d’la daube. Que des putes obtuses qui parlent de justiciers sans jamais parler de justice.
Heureusement, venu pour venger nos sens meurtris par tant de scénarios inélégants, The Crimson Bolt est là, remerciez votre cul apathie et vos jambes de vous avoir porté lourdement jusqu’à la séance, c’est fun, c’est cash, c’est trash : c’est Super. Un coup de poing souverain dans tes dents, un traquenard absolu pour ton bulbe, choisis ton superlatif et entre dans la bataille. Frank (aka Crimson Bolt) a déjà choisi son arme, il sera philosophe de la clé à molette : quoi de mieux qu’un outil pour réparer l’injustice ? En tout cas dans son trou paumé d’Amérique Frank a compris que rien mis à part l’extrême ne réglera son problème. Et c’est donc à coups de clé de 12 qu’il génocide ce qui est mauvais au profit de ce qui est juste. Enfin un couillu qui ne se pose plus de question, t’entends Batmoule ? Enfin un héro qui trouve son fondement dans le désir profond de faire respecter le juste et n’attend pas d’avoir les moyens pour donner son cul.
Je dois bien l’avouer, pendant les premières minutes je me suis dit que c’était en fait juste un gros pastiche de Kick-Ass. L’histoire reprend effectivement le même thème et grosso modo le film est construit de la même façon. Mais à force de scènes chocs et de répliques cultes Super acquiert sa propre identité (pas comme toi petite merde d’hipster, tu n’en auras jamais). J’écris cette phrase parce que je sais que ça va nous rapporter des visites avec les mots clés, mais comme c’est vraiment dans le scénar ça reste fairplay : Dans Super Rainn Wilson se fait violer par Ellen Page et baise avec Liv Tyler. Quelque part, même si c’est pas dans ma bucket-list, c’est quand même un sacré fantasme qui prend forme sous ma gueule ébaubie et j’imagine que chez les geeks ça doit surfer sur des mers de foutre rien qu’à l’idée de mater le corps pré-pubert de cette chère Ellen en costume lycra. Niveau réplique ça balance aussi du pâté en croute, mon oreille n’avait pas autant sur-kiffé que depuis qu’une ancienne aristocrate russe devenue prostituée de luxe ne m’avait récité les 10 dernières chroniques publiées sur ASBAF en pleurant de joie (c’était hier soir, chez ta mère).

Dans ses moments les plus louches Super me rappel Capitaine Orgazmo, la première production des papas de South Park. Bolty l’acolyte folle du cul jouée par Page y est pour beaucoup. Et Franck en Samaritain pro prosélyte ne fait que renforcer cette impression. Le duo comique produit bien son effet. Côté réalisation ça reste du James Gunn, autrement dit c’est aussi appréciable qu’un bon domac quand on sort d’un restaurant végétarien (quelle doit être triste la vie de végécon, si on ne doit pas manger les animaux pourquoi foutre-dieu sont-ils remplis de côtes de bœuf ?). Seul bémol : l’histoire con-con qui trouve cependant son fondement dans la volonté de construire ses caractères comme on place ses pions sur un échiquier, à chacun son rôle et son camp. L’histoire donc c’est Frank… Bon j’ai la flemme je vous fais un copier-coller de IMDb traduit par reverso : « Après que sa femme tombe sous l'influence d'un trafiquant de drogue, un type quotidien se transforme dans le Boulon(Verrou) Cramoisi, un superhéros avec les meilleures intentions, quoiqu'il manque pour des habiletés(compétences) héroïques. ». On dit donc merci à Gunn pour s’être autant cassé le cul à nous pondre une histoire si profonde et on fait aussi un coucou aux équipes de chez Reverso.
Le film débute l'air de rien et plus il se poursuit plus on est surpris par le ton désuet et les agissements irresponsables et débiles des protagonistes. On se laisse embobeliner par ce divertissement sans prétention. Et puis tout bascule. Et puis vient la fin. Il fallait un dénouement à la hauteur de cette histoire sordide. La soif de justice, cette géante inextinguible, vient d’emporter les murs en ruines de la morale dans un tourbillon de violence meurtrière. Thémis la déesse aveugle à la balance vient d’être violée achevant le naufrage de nos préceptes : c’est le radeau de la méduse du judiciaire procédural. Ouep. Enfin bon, ne cherchez pas à y voir une apologie lyrique de la peine de mort, après tout ce n’est qu’un film où Rainn Wilson se fait violer par Ellen Page et baise avec Liv Tyler.

Les 12 commentaires idiots

  1. Comme je suis fainéant, pour le moment je ne lis pas ce qui dépasse 140 caractères mais c'était couru d'avance que ce film serait du cachou.

    RépondreSupprimer
  2. C'est dingue, j'ai l'impression que ce film est passé totalement inaperçu, alors qu'il a l'air génial (et aussi très con et sous-produit, mais c'est souvent un gage de qualité).

    RépondreSupprimer
  3. Pour la femme en collant, ouais, je suis preneur c'est combien?

    RépondreSupprimer
  4. vous êtes fans d'Ellen Page ? En feriez-vous votre 4h ?

    RépondreSupprimer
  5. On se tape quand même les articles sur les films de superhéros les plus classes de tout l'interweb...

    RépondreSupprimer
  6. Je connaissais même pas ce film ! Pour la peine, jme le tape.

    RépondreSupprimer
  7. bien vu pour les mots clés ! :)
    bon c'est une sorte de pastiche de pastiche alors, à voir...

    RépondreSupprimer
  8. C'est toujours aussi mal écrit.

    RépondreSupprimer
  9. Le minimum avec un commentaire faussement acide comme celui-ci aurait été de joindre un lien vers ton blog voire le numéro de ta mère histoire qu'on joue un peu avec ton corps avant de te foutre à la poubelle, mais bon nos lecteurs sont des idiots comme je le dis souvent, ça changera pas tout de suite.

    RépondreSupprimer
  10. Et vous savez quand il sort en dvd ?

    RépondreSupprimer
  11. Super, c'est comme un fécalome, ça ressemble à un œuf de pâques qui sortirait de ton cul. C'est noir, très dur, mais t'aimerais savoir ce qu'il y a dedans. Tu l'ouvres et tu tombes sur un liquide huileux dont l'odeur te prend tellement à la gueule que t'as l'impression qu'elle va tatouer tes sinus. Et puis finalement tu te regardes dans le miroir et c'est là que tu constates qu'en fait t'es qu'un pauvre connard avec un bout de merde dans les mains.

    RépondreSupprimer

Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.