Puisqu'aujourd'hui nous sommes le 12 octobre, je vais vous parler de MR 73. Quel rapport ? - me demanderez vous. Eh bien, le simple rapport est qu'en ce jour, Canal + nous diffusera une nouvelle petite série policière bien frenchie nommée Braquo, dont le réalisateur n'est autre qu' Olivier Marchal, celui là même de MR 73.
Véritablement révélé au grand public en 2004 avec 36 Quai des orfèvres, Olivier Marchal avait déjà fait un petit flim plutôt moyen deux ans plus tôt. Son Gangster n'ayant fait que remuer un classique du policier, Marchal a poursuivi sa lancée sur du policier beaucoup plus sombre avec 36, et tout bonnement réussi. Le flim sortait des rangs bien ordonnés du classique flim policier, et nous réservait la surprise d'un polar très sombre où la véracité des faits volaient au flim la fiction qui jusqu'alors nous rassurait. Le flim connut un succès immédiat, il est d'ailleurs question que Martin Campbell en fasse un remake à la sauce amerloque. Après ce succès indéniable, les portes lui seront ouvertes, et il nous sortira quatre ans plus tard le petit bijou dont je vais vous parler.
MR 73 raconte l'histoire de Louis, un flic de la SRPJ de Marseille, et de Justine, une jeune demoiselle dont les parents ont été assassinés 25 ans plus tôt. On découvre notre p'tit Louis alcoolique, fuyant les démons de son passé, tentant de donner un sens à son existence, et menant l'enquête sur un tueur en série. Mais aujourd'hui, l'assassin des parents de Justine obtient se carte sortie de prison, et cette libération rapprochera les deux protagonistes.
Même si le pitch casse pas trois pattes à un canard, Olivier Marchal fait des merveilles. Après 36, il ne devait pas décevoir, et c'est chose faite puisqu'il dirige d'une main de maître ses acteurs, son scénario et sa caméra. Les scènes sont extrêmement réalistes, et soulèvent une tension palpable en chacun. L'histoire est tout simplement trépidante, et les acteurs sont remarquables. Je pense notamment à Daniel Auteuil qui remplit parfaitement son cahier des charges avec la déchéance de son personnage. Certains mal-pensants pourraient lui reprocher un style trop Hollywoodien avec ses archétypes du flic qui fume trois paquets de clopes, s'enquille de la vodka dès son réveil, et tire à tout va comme un gros bourrin. Pourtant chaque détail colle parfaitement au projet, et donne une vitalité et une véracité débordante à l'histoire. Elle aussi tirée de faits réels, qui sont d'ailleurs la cause du départ de Marchal de la PJ, l'histoire nous fait plonger dans un univers sale, sombre, et malheureusement réaliste. Là où d'autres se seraient plantés, il a su garder une ligne directrice captivante, et pour tout cela, je lui tire mon chapeau.
Sans trop me mouiller, j'affirme que Marchal a fait du très bon boulot, et je suis impatient de voir ce qu'il nous sortira avec Braquo, mais n'ayant pas la cryptée, j'espère que nos lecteurs assidus nous en feront l'éloge.
Véritablement révélé au grand public en 2004 avec 36 Quai des orfèvres, Olivier Marchal avait déjà fait un petit flim plutôt moyen deux ans plus tôt. Son Gangster n'ayant fait que remuer un classique du policier, Marchal a poursuivi sa lancée sur du policier beaucoup plus sombre avec 36, et tout bonnement réussi. Le flim sortait des rangs bien ordonnés du classique flim policier, et nous réservait la surprise d'un polar très sombre où la véracité des faits volaient au flim la fiction qui jusqu'alors nous rassurait. Le flim connut un succès immédiat, il est d'ailleurs question que Martin Campbell en fasse un remake à la sauce amerloque. Après ce succès indéniable, les portes lui seront ouvertes, et il nous sortira quatre ans plus tard le petit bijou dont je vais vous parler.
MR 73 raconte l'histoire de Louis, un flic de la SRPJ de Marseille, et de Justine, une jeune demoiselle dont les parents ont été assassinés 25 ans plus tôt. On découvre notre p'tit Louis alcoolique, fuyant les démons de son passé, tentant de donner un sens à son existence, et menant l'enquête sur un tueur en série. Mais aujourd'hui, l'assassin des parents de Justine obtient se carte sortie de prison, et cette libération rapprochera les deux protagonistes.
Même si le pitch casse pas trois pattes à un canard, Olivier Marchal fait des merveilles. Après 36, il ne devait pas décevoir, et c'est chose faite puisqu'il dirige d'une main de maître ses acteurs, son scénario et sa caméra. Les scènes sont extrêmement réalistes, et soulèvent une tension palpable en chacun. L'histoire est tout simplement trépidante, et les acteurs sont remarquables. Je pense notamment à Daniel Auteuil qui remplit parfaitement son cahier des charges avec la déchéance de son personnage. Certains mal-pensants pourraient lui reprocher un style trop Hollywoodien avec ses archétypes du flic qui fume trois paquets de clopes, s'enquille de la vodka dès son réveil, et tire à tout va comme un gros bourrin. Pourtant chaque détail colle parfaitement au projet, et donne une vitalité et une véracité débordante à l'histoire. Elle aussi tirée de faits réels, qui sont d'ailleurs la cause du départ de Marchal de la PJ, l'histoire nous fait plonger dans un univers sale, sombre, et malheureusement réaliste. Là où d'autres se seraient plantés, il a su garder une ligne directrice captivante, et pour tout cela, je lui tire mon chapeau.
Sans trop me mouiller, j'affirme que Marchal a fait du très bon boulot, et je suis impatient de voir ce qu'il nous sortira avec Braquo, mais n'ayant pas la cryptée, j'espère que nos lecteurs assidus nous en feront l'éloge.
ca me fait penser qu'il faudrait que jmatte 36 un jour...
RépondreSupprimerA noter que 36 a été adapté en série par marchal lui même et que c'est une vraie bouse, je dirais même un inceste.
RépondreSupprimerTu parles de "Flics"? Parce que sinon je vois pas de quoi tu parles. Si c'est bien ça, il n'en était pas le réal, mais le conseiller scénaristique. Ceci dit, ça devait être de la daube, en même temps c'est du TF1 donc bon...
RépondreSupprimerBien sûr, je m'étais mal documenté. En fait,selon Marchal, ça c'est passé comme ça : "La série Flics a été tournée pour TF1… mais sans moi. A l’origine, je voulais faire cette série avec Canal+. Mais TF1 est venue me chercher. Et une fois là-bas, avec tous les auteurs que j’avais amenés, on a été traités comme des chiens. Nos scénarios ont été édulcorés avec le plus grand mépris."
RépondreSupprimerDommage...
J'ai écouté la radio ya des bons retours sur Braquo. 12 millions d'euroubles pour 8 épisodes quand même..
RépondreSupprimerRésultat un peu tardif. On vient de se manger les deux premiers épisodes de Braquo avec L.M. et je compte attaquer le troisième. Au final, des acteurs en forme, une réalisation tonique et exemplaire, un scénario poussif : un bon début de série policière. Reste à ce que les épisodes suivants soient du même acabit.
RépondreSupprimerDu lourd.
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