Après Inception, Déception aurait pu être le titre du nouveau film de Christopher Nolan. Et encore, le terme n'est pas assez puissant et violent pour être véritablement représentatif de la frustration et de l'agacement que l'on peut éprouver en sortant de la séance. Souvent, une trop grande déception nous amène à redéfinir la notion et la valeur étalon de celle-ci. Dans le cas d'Interstellar, on se rapproche plus du terrorisme. Pire que Daesh en Syrie, Christopher Nolan sort son nouveau film à l'international ; seul point commun entre les deux, leurs dernières réalisations sont insoutenables.
C'est bien simple je conchie à peu près tout dans ce film. Rien n'est à sauver, la morale écolo-bobo : tout le monde est devenu fermier, plus rien ne pousse à part du maïs, on a détruit notre planète ouin ouin » ; la vision humaine : l'homme est un gros fils de pute égoïste, et la femme est la rédemption, merci mais on le savait déjà ; les phrases pseudo philo de comptoir qui finiront sur le mur des chiottes de lycée : « Lorsque l'on devient parent, on n'est plus que le fantôme de l'avenir de ses enfants » mais nique toi sérieux ! Rien n'est à sauver je vous dis.
À force de se faire sucer par les grandes pompes d'Hollywood, Nolan a fini par croire en son génie. Il se permet donc d'insérer ici ou là des hommages à Kubrick et à Tarkovski. Perso, je vois la chose comme un saccage de la propriété intellectuelle. C'est un putain d'affront, un peu comme si Luc Besson faisait un film sur la pensée de Gandhi avec des putes et des gros flingues. Et puis vas-y que je te balance des références à deux francs six sous, entre Lazare de Béthanie et la loi de Murphy, plus cliché faudrait balancer un poème de Dylan Thomas...wait.
Pour être bien raccord avec son sujet, le film dure des années lumières, 1h passée dans la salle correspond à 7 ans d'ennui à notre horloge biologique. L'avantage, c'est qu'en sortant du ciné, j'ai trouvé que la retraite me paraissait beaucoup moins loin. J'ai lu ici ou là qu'Interstellar était une « épopée spatiale ultra-réaliste et passionnante, car elle touche aux fondements même des questions que se pose l'humanité depuis toujours. », perso le seul fondement qu'elle touche c'est le mien. Et s'il existe bel et bien un trou de ver, c'est celui qui prend son entrée dans l'entrejambe de Nolan et qui trouve sa sortie au niveau de mon cul.
"À force de se faire sucer par les grandes pompes d'Hollywood, Nolan a fini par croire en son génie."
RépondreSupprimerBordel, quand on voit le film on peut effectivement en arriver à cette conclusion.
Je parcours 3 pages de ce blog et je tombe 3 fois sur "écolo-bobo", l'expression favorite de Hervé Mariton. Putain vous êtes hardcore ^^
RépondreSupprimerVous êtes morts ?
RépondreSupprimerdebout là dedans
RépondreSupprimerVous êtes en train de sucer des bites ?
RépondreSupprimerThank you for sharingg
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