19 sept. 2012

EXPENDABLES 2 : QUICK LOAD


Je ne sais pas vraiment comment entamer cet article, donc pour une fois on va oublier les préliminaires et je vais directement vous coller cette chronique dans le fondement. Une petite quickie, on va pas faire de chichis, pas de romance ni de poésie ou de belles paroles, juste le temps de remonter la jupe et de dérouler la culotte jusqu'aux genoux, penchez vous, toc c'est parti.
Pour bien attaquer la rentrée, j'ai choisi de vous parler de la suite de la Bande à Picsou et son lot de guests-stars: Stallone, Lee (Jet pas Stan), Statham, Lundgren, Willis, Schwarzenegger, Norris, Couture et j'en passe, vous avez compris de quel film il s'agit. Puisqu'aucun de mes collègues n'a daigné écrire sur ce chef d'œuvre estival, je vais vous en laisser les détails les plus salaces, un peu comme les traces de frein au fond de ton slibard, si tenaces que tu préfères le foutre à la poubelle plutôt que de le filer à ta reum.
Vous l'imaginez bien, pour faire la suite de son Expendabeulz, Stallone allait pas se fouler le poignet pour coucher sur le papier un truc trop intellectuel pour son public écervelé. N'allez pas non plus imaginer un twist final de dingue, on parle d'un film rempli d'hectolitres de testostérones, de deux tonnes de barbaque de muscles et de l'équivalent du PIB du Libéria en guise de neurones actifs. Ça se tatane, Sly fait parler ses biceps, triceps et forceps, Statham joue du couteau, Van Damme dépoussière ses high kicks et autres coups de pieds latéraux dans ta face, Hemsworth crève rapidement, tandis que Lundgren bouffe du cul de baleine et dézingue à tout-va.
Avec presque autant de carnage qu'un John Rambo, ce deuxième opus nous offre un film second degré rempli ras la gueule d'humour, de quoi nous faire passer un moment de détente absolue à admirer ces papys mitrailleurs d'immigrés retrouver leur jeunesse à faire joujou avec des gros pistolets, des feux d'artifices, des motos, avions, voitures (et à peu près tout ce qu'il est possible de faire exploser à l'écran). Les dialogues écrits avec le poing ne vous laisseront pas de marbre et permettront à vos zygomatiques de faire leur gymnastique annuelle en une seule séance. Décomplexé par son côté nanar assumé, Expendables 2: Unité spéciale est sans conteste le meilleur film d'action catégorie poids lourds et gros calibres de ces dernières années.
Cette chronique est déjà terminée, éjaculateur précoce oblige, la purée est partie toute seule et je n'ai même pas eu le temps de vous dire tout ce que j'avais en tête. On reporte ça pour le troisième volet et l'arrivée de Nicolas Cage, en espérant que nous trouverons réponse à la question sempiternelle laissée depuis le premier film, à savoir: qui de Balzac et Proust a la plus grosse? J'espère que ça vous a plu, de toute façon c'est moi qui vous rappelle.

Les 5 commentaires idiots

  1. C'est une maladie de toujours rapporter ça au cul ? :O

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  2. J'ai moi aussi passé un bon moment avec les papys de l'action.
    Ps: je la trouve plutot longue ta chronique pour un éjaculateur précoce !

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  3. Et voilà tu as voulu y aller à sec sans faire de préliminaire Pour le coup ça reste long et tes loin de nous jouire
    Un conseil la prochaine fois fais nous de belles préliminaires et n'éjacule pas trop tot ni trop tard.
    Que ça soit un minimum jouissif :-) !!

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  4. @flow c'est un principe. Tiré d'une pensée ancestrale dite de la Rule 34.

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  5. Ah je suis rassuré pour ta santé mentale^^

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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.