Alors je vous ai manqué ? Non ? Bon, ça fait un petit moment que je promets à L.M. d'écrire un artikeul, et je crois que c'est pour aujourd'hui. Pour tout vous dire, avec mon boulot de proxénète et mon business de voitures volées, j'ai plus trop le temps de m'occuper de vous. Bon venons-en au bouzin. Je suis venu vous parler de Shutter Island. Flim de Martin Scorsese, que tu connais par cœur lecteur assidu, car tu as de très bon goûts, preuve en est que tu lis ce bolg. Je ne m'étalerai pas plus sur la bio et filmo de ce tordu à la liste de bons films plus longue que ma bite.
En gros, Chut Highlander, ça raconte l'histoire d'un marshal, Teddy Daniels, et son coéquipier, Chuck Aule, qui sont envoyés sur l'île de Shutter Island en 1954. Et l'île, c'est un peu l'Alcatraz des hôpitaux psychiatriques v'voyez. Et nos deux compères enquêtent sur la disparition d'une patiente. Cette dernière avait pourtant été enfermée à clé dans sa cellule la veille au soir. Et le seul indice trouvé est un petit bout de papier manuscrit d'un « 67 ».
Adapté du best-seller de Dennis Lehane, le scénario présentait les ingrédients idéals pour en faire une adaptation cinématographique réussie. Et Scorsese l'a fait. Il se joue du scénario, dirige son casting en or massif d'une baguette de maestro et nous offre un spectacle que l'on avait pas vu chez lui depuis longtemps. J'avais lu le bouquin, ainsi que l'adaptation graphique par Christian DeMetter, je n'attendais qu'une chose, un flim digne des deux précédents.
Le casting est fruité. Di Caprio en héros au passé lourd est éblouissant, Ruffalo en coéquipier bonne pâte est terriblement juste, et Kingsley en psychiatre est plus qu'inquiétant. On notera aussi une belle performance de leurs collègues féminines Emily Mortimer et Michelle Williams, même si cette dernière a, hormis son incroyable charme, un nez plus dégueulasse que feu M.J. L'ambiance est une réussite exemplaire, Martin nous plonge dans une île asilaire terrifiante, et qui pue la crasse par tous ses pores. D'une moiteur pesante, le spectateur finit étouffé et hors d'haleine. Entre thriller effréné, horreur onirique et polar psychologique paranoïaque, Scorsese se joue des genres, croise et décroise jusqu'à nous perdre d'incompréhension. On ne sait plus sur quel pied danser, à qui se fier, ni même à quoi.
Verdict: à dire vrai, je suis sorti de la salle plutôt content, à la limite de l'émoustillement. Mais, j'ai, avec le recul, une appréciation différente. Il est clair que Scorsese prend un malin plaisir à noyer le spectateur sous une avalanche d'indices, mais on regrettera justement la présence de ces trop nombreux indices. De plus, Scorsese s'arrête trop longuement sur certains détails, si bien que le dénouement en devient tardif. Et finalement, une fois le poids scénaristique enlevé de notre encéphale torturée, il est difficile de ne pas ressentir une once de déception, comme s'il nous en aurait fallu plus. Peut-être que de ne pas avoir utilisé un schéma actantiel classique, Martin en dévoile trop, beaucoup trop. En prime, le côté jusqu'au-boutiste de Scorsese nous empêche de faire travailler notre imaginaire, et c'est bien regrettable.
En définitive, un bon polar qui complète la liste de bons flims de Scorsese, et qui sait mélanger les genres jusqu'à mener le spectateur dans un tourbillon de folie. Une belle prouesse pour le réal, mais son génie narratif aura dépassé les limites de la compréhension. De toute les adaptations cinématographique de romans, on remarque: un très bon livre ne fait pas forcément un très bon flim. Mais il y a des chances encore plus infimes quand le livre est très mauvais, pour preuve Twilight.
Maiheuh moi je le trouve très beau le nez de Michelle ! Mais outre cette divergence nasale, je te rejoins entièrement sur ce Shutter Island qui ressemble plus à un tour forcé qu'à un tour de force.
RépondreSupprimerMichelle Williams a quand même réussi en quelques minutes de pellicule à balayer la masse de préjugés que j'avais sur elle. Complètement flippante.
RépondreSupprimerEt bein moi, je suis pas totalement d'accord, poil au corps!
RépondreSupprimerTrop d'indices ? Pour deviner quoi ? Même maintenant, deux semaines après ma 2eme projection, je n'ai toujours pas réussi à déméler le noeud final (pourtant j'ai pas 2 de QI... enfin je crois :)
C'est vrai, l'imaginaire du spectateur n'est peut-être pas autant sollicité que dans les polars habituels, mais j'ai l'impression que le but de Scorsese est plus de nous faire suivre le cheminement d'état d'esprit, d'introspection du marshall, de nous plonger dans une ambiance, que de nous interesser vraiment à l'intrigue policière/psychologique, même si elle reste au centre du flim. Enfin ça ne m'a pas dérangé en tout cas.
Scène du plongeon > pour rejoindre le fort ? Je visualise plus trop, en quoi la scène est moche ?
"Alala, ces critiques, toujours à critiquer!"
^^ lolz!
kiss
je suis d'accord avec mademoiselle, même si ça rejoint quand même en partie ce que disait Akwell. Tout est question d'ambiance je trouve.
RépondreSupprimerLe dénouement (attention spoilers) c'est qu'à mon avis il est conscient qu'il est fou, et il accepte de se faire triturer la cervelle ("vaut-il mieux vivre en monstre ou mourir en homme", quelque chose de ce goût), malgré l'apparent retour à la folie. Enfin je l'ai interprété comme ça en tout cas.
Ouai, je penche aussi pour cette option, mais c'est tellement koul de se casser la tête sur ce genre de truc que jpréfère pas me décider =)
RépondreSupprimerPar contre jtrouve pas que Michelle ai tant de pellicules que ça.
Et jsuis vraiment curieuse de la scène du plongeon!
Haha. Bon, ça à l'air d'en étonner plus d'un, alors dès que j'ai un peu de temps je vous ferai un beau dessin mspaint pour représenter la scène. Je vais m'appliquer, et ça vaudra sûrement des millions.
RépondreSupprimerAprès recherches, je ne suis pas le seul à en parler: "[...]Leonardo Di Caprio filmé en contre-plongée lorsqu'il effectue un plongeon qu'on soupçonne parfait, long et aérien, et qu'on revient sur un plan plus large, qu'on voit le même plongeon complètement merdique, je trouve que ça foire un peu l'effet esthétique du plan précédent et nous arrache un rictus qui dit: dommage, c'était bien tenté"
RépondreSupprimerD'accoooooord, i think i know what you mean, cimer Albert!
RépondreSupprimerDu détail pas trop choquant pour moi, j'imagine bien Scorsese qui se prend la tête au montage "Boarf, ça paaasse".
Le montage est tout mou et l'image dégeu :/
RépondreSupprimerBientôt un article sur Alice ? ça c'est dla belle matière à tailler hein ? : )
C'est le moins que l'on puisse dire. Mais ça me fait teeellement chier de payer pour / de le voir..
RépondreSupprimerOuai, il y a un grand risque que ce soit rayures noires et compagnie... dailleurs j'ai trouvé cette vidéo (http://blog.landofthegeeks.com/?p=24781), c'est un peu stupide mais ça résume un peu ^^
RépondreSupprimerHaha, mais je le vois exactement comme ça le type. mais bon ils sont méchants avec danny elfman, c'est un peu le type qui sauve tout à chaque fois quand même.
RépondreSupprimerAkwell, pourquoi des "et" après un point ? ta gueule merde commence ta phrase normalement.
RépondreSupprimerBon sinon pour la fin je constate que personne n'a vraiment la même interprétation, on avait sûrement trop d'indices pour être d'accord. Pour ma part je crois qu'il fait semblant d'être (mer il et) fou pour qu'on en finisse et qu'il "meurt en héros" plutôt que d'assumer son passé dégueulasse. Alors que pendant tout le film j'me disais "rah les enculays ils lui font croire des cochoncetés". Je suis sûrement trop mauvais à Cluedo pour avoir déceler tous ces "indices" au long du film mais grâce à ça j'en suis ressorti vraiment conquis. L'ambiance comme tu dis est parfaite, les acteurs font plaisir et ajouter à cela cette fin inattendue (pour moi), bah ça donne un résultat vraiment cool.
Akwell je t'embrasse, L.M vas te faire.
Tu m'conjugues ce verbe comme 'y faut et ensuite tu te permets.
RépondreSupprimerAllez t'as encore deux heures pour t'amener à Tours, do it faggot.
Bon j'ai l'impression que pas mal de gens n'ont pas compris la fin ... la phrase prononcée n'en est que le refle évident.
RépondreSupprimerEn effet, on a expliqué dans la phare qu'il n'y a jamais eu de lobotomosation et qu'il a tout imaginé. Hors la fin, on l'emmene se faire lobotomiser dans le phare ce qui prouve qu'il avait bien raison !!
Non la chose, ça prouve simplement qu'ils abandonnent l'approche douce/médicamenteuse de la psychothérapie pour passer à la chirurgie, ce dont ils parlent au début du film, rien à voir avec le phare.
RépondreSupprimerAllez tu commentes c'est sympa t'as gagné un tshirt ASBAF.
j'ai remarqué qu'énormément de personnes n'avait pas compris la fin ; elle est pourtant évidente .
RépondreSupprimeril est fou et il va se faire lobotomiser , c'est clair net et précis .
Non il n'ya pas de complot et non il ne fait pas semblant d'être fou .
je suis entierement d'accord sur le fait que ce film est très bien joué et l'ambiance est une des vrais forces du film .
ps : moi aussi si je commente j'aurai un t shirt ? ^^
Non, j'ai l'impression que pas mal de gens n'on pas compris la fin...elle est pourtant comme la phrase prononcé, évidente. En effet, il préfère nourrir avec les dauphins comme une renaissance ou la concrétisation de sa carrière d'Apnéiste! Ça n'est pas un suicide mais une recherche de liberté, "une ouverture vers une autre spiritualité" !
RépondreSupprimerPardon..
ouaip c'est exactement ça !
RépondreSupprimernon je déconne billou j'ai rien compris à ton post.
A part la fin peut-être. ouaip, "vaut-il mieux mourir en homme bon ou vivre en monstre" ça résume bien l'idée.
je post un peu tard mais mieux vaut tard que tamère et tout ça pour dire que ce film est une merde en barre et que scorsese que j'aime d'amour s'est planté (mais je lui pardonne) et que Dicaprio et ses sourcils froncés me fatigue. Il n'y a que le début du film qui est bon, pour un peu je miserais sur un scorsese qui fait mille films et a autre chose à foutre qui aurait refilé la cam' à un quelconque zonnard et ça donne ce truc gothique foireux, bancal et ennuyeux.
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