A ne pas confondre avec Into the Wild, ou comment se paumer et se faire sacrément chier en forêt jusqu'à en crever – je suis méchant, le flim était bien, même si Emil Hirsch commence à sérieusement me foutre les nerfs avec sa gueule de jeune premier, et son lot de fan ressemblant étrangement à celui de Pattinson – donc, Wild at Heart est vous l'aurez deviné mon deuxième flim de David lynch. N'ayant précédemment connu que l'échec appelé Dune, je me disais que ça pouvait pas être pire. Et pour faire simple, je ne vous mentirai pas en disant que j'ai aimé.
Aussi connu sous le nom français de Sailor & Lula, Wild at Heart nous conte une histoire d'amour, vous l'aurez deviné celle de Sailor et Lula. Jusqu'ici c'est pas trop dur. Ce sont deux jeunes respectivement âgés de 23 ans et 20 ans. Tous deux fuient la mère de Lula et la conditionnelle de Sailor. Ainsi ils taillent le bitume jusqu'au Texas. Mais c'était sans compter sur la pute de madre de la gamine qui fait tout pour leur pourrir la life et leur envoie des chasseurs de prime au cul. De là, découle la morale/le dilemme du flim, est ce que l'amour triomphera de la violence et de la sauvagerie?
Sur le papelar, rien de bien folichon, mais dès le début du flim, on adhère. On commence avec une violente baston dans le Hall de ce qui pourrait être un théâtre, et puis on fait avance rapide jusqu'à aujourd'hui. Entre flashbacks et moments présents, le flim nous ballade une petite heure et quart, avec du sexe – beaucoup –, des discussions, des aveux. Bref on nous ballade, mais on ne s'ennuie pas. Puis, on reprend notre route pour l'heure restante. Les flashbacks sont terminés, on entre dans le vif du sujet, on découvre de nouveaux personnages – beaucoup de congénitaux et de gros/moches – et la fin se tisse petit à petit. Au final, on a pas vu le temps passer, mais on regrette que la ballade n'ait pas continué.
Côté coulisses, on trouve un jeune Nicolas Cage – pas besoin de le présenter – qui joue avec justesse avec sa veste peau de serpent, une belle et savoureuse Laura Dern – Dr Ellie dans Jurrasic Park – qui se cantonne à son rôle de teenager en quête d'aventure, d'amour et de bad boys mais qui agace à toujours se tripoter les cheveux. On y croise aussi Willem Dafoe – Sgt Elias dans Platoon – qui est sacrément hideux et répugnant pour le coup, Crispin Georges McFly Glover dans un petit rôle, mais la plus grosse révélation du flim revient à Diane Ladd, qui depuis n'a plus rien fait de bien, dans son rôle de mère psychotique névrosée et conspiratrice. Elle est tout simplement admirable.
On pourrait reprocher à Lynch de ne pas avoir fait un seul plan qu'en met plein la vue, mais le simple fait d'avoir suivi les acteurs, de les accompagner tout au long de ce road movie, sans jamais interpréter, sans jamais faire de plan ou de zoom inutile, et de nous laisser vivre cette histoire à 100%, fait qu'on l'apprécie. On pourrait aussi penser que le flim est probablement une source d'inspiration pour le génial Natural Born Killers (Tueurs Nés) qui sortira 4 ans plus tard. En parlant d'inspiration, celle Shakespearienne n'est pas dégueulasse. De plus, les acteurs jouent au poil, les répliques manquent parfois de piquant, et les effets spéciaux concernant la sorcière et la fée sont à vomir, mais le flim est carrément plaisant à regarder. En clair, un mélange réussi à mi-chemin entre un road movie Shakespearien et une histoire d'amour Stonienne.
Aussi connu sous le nom français de Sailor & Lula, Wild at Heart nous conte une histoire d'amour, vous l'aurez deviné celle de Sailor et Lula. Jusqu'ici c'est pas trop dur. Ce sont deux jeunes respectivement âgés de 23 ans et 20 ans. Tous deux fuient la mère de Lula et la conditionnelle de Sailor. Ainsi ils taillent le bitume jusqu'au Texas. Mais c'était sans compter sur la pute de madre de la gamine qui fait tout pour leur pourrir la life et leur envoie des chasseurs de prime au cul. De là, découle la morale/le dilemme du flim, est ce que l'amour triomphera de la violence et de la sauvagerie?
Sur le papelar, rien de bien folichon, mais dès le début du flim, on adhère. On commence avec une violente baston dans le Hall de ce qui pourrait être un théâtre, et puis on fait avance rapide jusqu'à aujourd'hui. Entre flashbacks et moments présents, le flim nous ballade une petite heure et quart, avec du sexe – beaucoup –, des discussions, des aveux. Bref on nous ballade, mais on ne s'ennuie pas. Puis, on reprend notre route pour l'heure restante. Les flashbacks sont terminés, on entre dans le vif du sujet, on découvre de nouveaux personnages – beaucoup de congénitaux et de gros/moches – et la fin se tisse petit à petit. Au final, on a pas vu le temps passer, mais on regrette que la ballade n'ait pas continué.
Côté coulisses, on trouve un jeune Nicolas Cage – pas besoin de le présenter – qui joue avec justesse avec sa veste peau de serpent, une belle et savoureuse Laura Dern – Dr Ellie dans Jurrasic Park – qui se cantonne à son rôle de teenager en quête d'aventure, d'amour et de bad boys mais qui agace à toujours se tripoter les cheveux. On y croise aussi Willem Dafoe – Sgt Elias dans Platoon – qui est sacrément hideux et répugnant pour le coup, Crispin Georges McFly Glover dans un petit rôle, mais la plus grosse révélation du flim revient à Diane Ladd, qui depuis n'a plus rien fait de bien, dans son rôle de mère psychotique névrosée et conspiratrice. Elle est tout simplement admirable.
On pourrait reprocher à Lynch de ne pas avoir fait un seul plan qu'en met plein la vue, mais le simple fait d'avoir suivi les acteurs, de les accompagner tout au long de ce road movie, sans jamais interpréter, sans jamais faire de plan ou de zoom inutile, et de nous laisser vivre cette histoire à 100%, fait qu'on l'apprécie. On pourrait aussi penser que le flim est probablement une source d'inspiration pour le génial Natural Born Killers (Tueurs Nés) qui sortira 4 ans plus tard. En parlant d'inspiration, celle Shakespearienne n'est pas dégueulasse. De plus, les acteurs jouent au poil, les répliques manquent parfois de piquant, et les effets spéciaux concernant la sorcière et la fée sont à vomir, mais le flim est carrément plaisant à regarder. En clair, un mélange réussi à mi-chemin entre un road movie Shakespearien et une histoire d'amour Stonienne.
Je préfère le titre français pour le coup. Wild At Heart, srsly..
RépondreSupprimerBen, c'est vrai que pour une fois, on peut avouer que le titre Français est mieux que le titre original. Enfin le véritable titre aux US est David Lynch's wild at heart.
RépondreSupprimerC'est pas "David Lynch fucks American Mc Gee & Tom Clancy : wild at heart, a story of a sailor and a lula" ?
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