9 sept. 2009

LES SENTIERS DE LA FOIRE

Et hop c'est parti. Attaquons nous aux plus grands, j'entends par là, parlons un peu des grands réalisateurs, et non d'acteurs pornos aux sexes démesurés. Et, pour entamer la rubrique des grands noms du cinéma, quoi de mieux que de commencer par MONSIEUR Kubrick. Il s'attaque au monde du cinéma, de la production, de la scénarisation, des effets spéciaux et de la réalisation à seulement 23 ans, avec quelques petits courts métrages. Une demi douzaine d'années plus tard, nous nous retrouvons en 1957, et le jeune gaillard à mûri, pris du poil au menton, et nous sors Paths of Glory comme si de rien n'était. Et pan dans les dents !

Le flim fait un demi succès, car il sortira bien des années plus tard dans une majorité des pays européens, et sera interdit dans les autres. Il aura fallu attendre 1975 pour avoir la possibilité de découvrir le flim en France, sorti après le succès de Clockwork Orange et 2001: a Space Odyssey. Bref, malgré une flimographie à faire pâlir Michael 'mange bite' Bay et ses nombreux block-putain-de-busters en tout genre, j'ai choisi aujourd'hui de vous parler des Sentiers de la gloire, aussi connu sous le nom de Paths of Glory.

Tiré d'un roman d'Humphrey Cobb, l'histoire se déroule en France durant la première guerre mondiale. Nous sommes en 1916, la guerre s'est enlisée depuis longtemps dans les tranchées, le général Connard ordonne à Trucmuche, de donner l'assaut à la Cote 110 dans la VF, appelée «la Fourmilière» dans la VO. Cette dernière est une solide position des casques à pointes, et bien sûr l'attaque sera lancée sans préparation, ni soldats supplémentaires. Bien évidemment, le régiment du Colonel Dax bat en retraite (les pleutres!). Le résultat est une vraie boucherie-triperie. Face à cet échec, le Général Connard ordonne la mise en place d'un conseil de guerre pour lâcheté. Mais le gentil Colonel Dax lui dit qu'il ferait mieux de se foutre un doigt dans le cul (seulement dans la version ukrainienne) et le convainc d'épargner le régiment. Cependant, pour l'exemple 3 hommes seront jugés et exécutés.

Devant la caméra, Kirk Douglas (qui jouera à nouveau pour Kubrick dans Spartacus, trois ans plus tard) en excellent comédien, nous étonne, nous ébahit, et nous enchante devant une performance juste. Les autres sont pas mauvais non plus, mais rien d'exceptionnel. Kirk nous fait vraiment ressentir chacun des tourments, et des sentiments du Colonel Dax.
Derrière la caméra, Stanley Kubrick soigne des plans bien cadrés comme il faut, une mise en scène impeccable, et un travail d'ambiance génial. Sans trop vouloir tanner le film d'éloges, il y a quand même deux choses moins bonnes: les décors, et les costumes. Les premiers parfois pas réalistes, et les seconds de mauvaise qualité et ça se voit.

Ceci dit, atteignant l'âge génial de 23 ans, et ayant pour seules activités flimiques à mon actif, le tournage de fausses pubs et de soirées picole/drogue, la performance de Kubrick est vraiment remarquable. Et après la flimographie qu'on lui connait, on est en droit de se dire que c'était déjà pas la moitié d'un con.

Bien évidemment, d'autres films de Kubrick feront l'objet de prochains posts, soyez patients.

Les 2 commentaires idiots

  1. eh bien tout y est, c'est pas mal pour un début ! :)
    par contre le coup des costumes de "mauvaise qualité", je trouve ça très amusant... je ne suis pas sûr que nos bons vieux poilus avaient droit à de la haute couture, quand même, pour aller crever au fond de leurs trous...

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Fous au moins un pseudo, les anonymes ça nous pète les yeukous.