KILLER JOE : LA TRIQUE PENDANT 1H40

J’en débande tout juste. Killer Joe a moins titillé ma cinéphilie que mes hormones : si j’avais eu un sot de pop-corn je l’aurais rempli de foutre. Entre la défloraison d’une préado de 12 ans et une fellation sur un chicken wig, le film est plus malsain qu’un repas de famille dans le Nord Pas-de-Calais. Si toi aussi les collégiennes t’excitent autant que leurs mamans, si toi aussi tu surfes sur les catégories les plus chelous de lobstertube, si toi aussi tu cliques sur n’importe quelle pub mettant en scène une femme avec mettons un cheval, Killer Joe va t’en mettre plein les mirettes.

Alors ça se passe chez les cas sociaux du Texas, le genre à vivre dans un mobil-home et à verser de la bière sur les corn flakes. Qui dit cas social dit histoire pas possible pour gagner trois sous. En France, suffit de faire quatre gosses pour toucher les allocations, aux States c’est la zermi, faut assassiner la première personne venue ayant une bonne assurance vie. Emile Hirsch engage Matthew McConaughey a.k.a Killer Joe pour assassiner sa reum et empocher les 50 000 $ de l’assurance. Comme il a pas un rond, il refile sa petite sœur de 12 ans en caution. En bon cow-boy, Killer Joe va lui arracher l’hymen et faire de son fondement sa maison secondaire. Quand le thriller rencontre xhamster, je dis merci le 7ème art.

William Friedkin a simplifié au possible son scénar, bien conscient qu’à certains moments tout ton afflux sanguin ira direc’ dans ton slibard. Alors t’étonne pas si le twist final n’est pas monstrueux, fallait que tu puisses garder le cap malgré ton début d’anémie cérébrale. Si t’aimes ta petite sœur autant que le KFC, fonce.

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Petite dédicace à Hédi Z. qui, du haut de son blaze d’arabe, nous a réclamé cette trikite sur notre fanpage facebook. Alors si toi aussi tu veux qu’on te chronique un film, t’as qu’à nous le mendier : on s’exécutera sur présentation de ta carte étudiant et d’une photo de ta sœur à oilp.